L'article du rabbin, publié dans l'Univers Israélite sous le titre Le poison a un grand retentissement.
Mais Didier, l'éditeur de de Vries menace d'un procès en diffamation avec demande de dommages-intérêts de 100.000 francs. De Vries (qui correspond personnellement avec Hirschler) exige de faire figurer un rectificatif dans l'Univers. Celui-ci sera publié, mais il ne porte que sur les indications biographiques concernant l'auteur, et non sur le bien-fondé de ses thèses, Le rabbin rédigera alors un autre article pour répondre à ce rectificatif.
L'affaire s'amplifie, et la controverse est reprise par le chrétien philosémite Oscar de Férenzy dans sa revue La juste parole (nommée ainsi pour s'opposer à la Libre parole de Drumont).
Tout cela vaut au rabbin Hirschler une grande notoriété qui dépasse de très loin la ville de Mulhouse. Il est invité à prendre la parole dans toute l'Alsace, à Paris, dans d'autres communautés, ainsi que dans des cercles laïques. On l'invite même se rendre aux USA.
Un poste de rabbin se libère à Paris et ses amis font pression sur lui pour qu'il le prenne, lui promettant une carrière prestigieuse qui le mènerait jusqu'au poste de grand rabin de France. Mais il refuse cette proposition : il est désormais chargé de famille et son salaire dans la capitale serait réduit de moitié, diminution qu'il ne peut pas envisager.
Notes parues dans un Bulletin communautaire (non identifié) |
Extrait d'un article de journal découpé par le rabbin Hirschler |