On a vu que le rabbin Hirschler était un bourreau de travail. Son souci constant était de rapprocher les divers éléments de la communauté pour créer une vie juive authentique à Mulhouse, et pour cela il a fait preuve d'un sens diplomatique remarquable. Il savait parler et surtout écouter. Il a su inover dans de nombreux domaines, tout en développant les activités existantes, toujours dans le but d'accroître la participation des membres de la communauté, quelles que soient leurs options sur le judaïsme.
Mais ce qui étonne, c'est à quel point, lui qui n'était même pas alsacien, il a su s'intégrer dans la vie juive et même non-juive mulhousienne, être accepté par tous et considéré comme un véritable enfant du pays. Cela il le devait bien sûr à son mariage avec une jeune fille de la ville, mais aussi à sa volonté intense de remplir ses objectifs.
Bien sûr, s'il avait survécu à la guerre, il aurait été une des personnalité les plus marquantes du judaïsme français. Jacob Kaplan grand rabbin a dit un jour à sa fille Miriam : "C'est lui qui devrait être à ma place"…