De tous les livres d’Albert Cohen qu’il a lus, c’est certainement Ô vous, frères humains (paru en 1972 aux éditions Gallimard) qui, avec Le livre de ma mère, a le plus impressionné André Neher, comme il l’exprime dans cette brève missive. (1)
Cher Albert Cohen,
Je ne sais pas pourquoi j’ai tardé à vous écrire, dès après la lecture de Ô vous, frères humains, il y a deux ans, pour vous dire mon émotion et mon admiration.
Sans doute fallait-il que mon alya définitive et que la guerre de Kippour passent par là.
Aujourd’hui, en ce jour de Pourim qui synthétise, dans le rythme de la vie juive, la lutte que nous impose Amalec (2), c’est donc de Jérusalem que je vous envoie à Genève ce message de sympathie, en espérant pouvoir vous accueillir un jour proche ici, où la lutte trouvera son dénouement de paix fraternelle.
© : A . S . I . J . A. |