L'étude de la présence et des activités des Juifs dans le Luxembourg médiéval se heurte d'emblée à un difficile problème documentaire. Jusqu'à la mise en place de l'administration bourguignonne en 1443-44, aucune source d'archive ne permet le repérage systématique des coreligionnaires établis dans la principauté. Par la suite, les tributs exigés annuellement de ceux-ci pour prix de la protection du souverain sont consignés dans les comptes domaniaux de Luxembourg puis, à partir de 1477-78, dans ceux de la recette générale du duché. Les lieux d'accueil sont dès lors connus ainsi que le nombre de ménages ou d'individus y résidant sous "conduit" princier. Tant alors qu'au cours des siècles précédents, les opérations - financières ou autres - des Israélites n'apparaissent qu'au hasard de documents princiers, urbains, seigneuriaux ou ecclésiastiques. Par ailleurs, moments de tension, pogroms et expulsions laissent davantage de traces dans les mémoires et les écrits qu'un plus ou moins long séjour côte à côte, sans accrocs majeurs, de Juifs et de Chrétiens.
Des recherches récentes permettent de considérer les premières années du 13ème siècle, voire les dernières du 12ème comme le début d'une phase nouvelle dans l'histoire des communautés juives de l'espace "sud-lotharingien". C'est en 1276 seulement qu'est révélée une présence israélite dans la capitale : le Juif Henri, y demeurant ou originaire de cette ville, est alors créancier du seigneur de Bertrange à concurrence de 53 livres de Trèves.
Au 13ème siècle et surtout au 14ème, des princes territoriaux et des villes obtiennent, par concession impériale, le droit de protection des Juifs et les revenus y afférents (judenregal). Aussi cette prérogative, d'essence régalienne, finit-elle par être considérée comme un attribut de la souveraineté territoriale. En 1309, Frédéric de Schleiden est autorisé, en accroissement de fief impérial, à accueillir des Juifs dans son château. Six ans plus tard, Jean l'Aveugle reçoit pareil privilège pour l'ensemble du comté de Luxembourg.
Aux établissements déjà anciens d'Arlon et de Luxembourg, dont la permanence ne peut être rigoureusement établie, s'en ajoutent à Neuerburg (1309), Echternach et probablement Liessem (avant 1332), La Roche-en-Ardenne (1333), Damvillers (1345/47), peut-être Bitburg (1334), vraisemblablement Bastogne (avant 1353). Une présence israélite est encore attestée en 1349 dans les Terres communes aux comtés de Luxembourg et de Bar (carte I).
Le traumatisme suscité en Europe occidentale par l'apparition et la fulgurante propagation de la peste noire en 1348-49 amène les populations, en quête de coupables, à accuser les Juifs d'empoisonner l'eau des fontaines. Des massacres s'ensuivent, notamment en Hainaut et en Brabant. Charles IV, roi des Romains et comte de Luxembourg, est soucieux de prévenir pareille extrémité dans sa principauté ancestrale. Aussi invite-t-il les habitants de la capitale, le 24 juillet 1349, à garantir la vie et les biens des Israélites, à maintenir cette conduite jusqu'à preuve de leur culpabilité et, le cas échéant, à les juger d'après leur délit. D'ailleurs, à l'instar du pape, il les tient pour innocents des crimes dont on les accuse. Dans l'état actuel de la recherche historique, on ne peut affirmer que la peste noire atteignit le Luxembourg. Elle rôda, en tout cas, dans le Nord du Barrois et il semble que les communautés juives de Luxembourg et d'Echternach n'aient pas échappé à la vindicte d'une population trop heureuse de se débarrasser d'encombrants créanciers. On ne sait si leurs coreligionnaires implantés dans le pays pâtirent pareillement de cette hostilité latente.
Par humanité, probablement aussi par intérêt, Charles IV invite les échevins et habitants de Luxembourg, ainsi que le drossart et le prévôt, dès le 7 mai 1350, à y accueillir à nouveau des Juifs et à leur assurer paix et sécurité. Rien ne permet d'affirmer qu'une colonie s'y reconstitue immédiatement. La mention à Saint-Vith, en 1370, d'une rue des Juifs et d'un cimetière israélite ne prouve nullement qu'une communauté réapparut d'abord au nord de la principauté, dans des terres en passe d'intégration. Ces indications peuvent se référer à un établissement antérieur au pogrom. Il faut attendre 1372 et la reconnaissance de dettes d'Arnould de Pittange le jeune, seigneur de Bissen, envers le Juif Slom (1) établi à Luxembourg, pour que soit clairement attestée une réimplantation dans la capitale. Quatre ans plus tard, des textes y évoquent la porte des Juifs ouvrant sur la route d'Arlon. La dénomination fait assurément référence à la résidence - avant ou après les événements de 1348-49? - de quelques ménages israélites à proximité plus ou moins immédiate de l'ouvrage de défense. Rien ne confirme l'hypothèse, formulée au 17ème siècle par l'historien Jean Bertels, que la porte tire son nom d'une ancienne nécropole juive. Ne sont pas davantage établies, pour l'heure, l'existence d'un ghetto devant la porte Saint-Ulric (au Grund) et celle d'un cimetière israélite près de la chapelle Saint-Marc.
De sérieuses difficultés en 1391, dont les circonstances et la nature exacte demeurent mal connues, n'empêchent pas la communauté de Luxembourg de faire montre d'une réelle importance économique à la fin du 14ème siècle et au début du 15ème. Personnalité la mieux connue et probablement la plus notoire, Lazare de Francfort intervient en 1397 dans l'actif commerce local du vin, en qualité d'exportateur, et est créancier, quatre ans plus tard, des seigneurs de Pittange à concurrence de 50 florins. Ses solides capacités financières sont révélées par la très lourde amende de 1000 florins du Rhin qu'il acquitte, en 1405, pour avoir, contre sa loi et ses privilèges,
Différents facteurs, conjoncturels et politiques, peuvent expliquer cette prospérité. Le tournant des 14ème et 15ème siècles correspond au retrait des Lombards qui, entre 1290 et 1400, ont opéré plus ou moins durablement dans une vingtaine de localités du pays de Luxembourg-Chiny, spécialement dans le quartier wallon et le long de la route Flandre-Italie (Bastogne, Arlon, Luxembourg, Thionville). Pareillement patent en Lorraine, leur repli serait dû à des changements dans les courants commerciaux, peut-être aussi à une réduction de la demande d'argent en milieu rural. La plupart des Lombards mentionnés ultérieurement seraient les descendants de tenanciers de tables de prêt ou de change, demeurés sur place mais n'exerçant plus cette activité. Les Juifs ont pu profiter de ce départ pour renforcer leur implantation dans la capitale, prendre pied à Thionville (1427) et temporairement à Echternach (avant 1430). On ignore par contre s'ils se maintinrent ou revinrent à Arlon. Thielman Judez, dont la veuve est mentionnée dans cette ville en 1396, et Jehan le Juif, cité dans des documents de 1403-04 et 1406, sont-ils des Israélites, fidèles à la Torah ou convertis, ou encore des Chrétiens désignés par ce sobriquet ?
L'expulsion des Juifs de l'Électorat de Trèves, en 1418, provoque vraisemblablement des mouvements migratoires en direction du Luxembourg. Pour des raisons linguistiques, du fait aussi d'un contexte plus favorable à leurs activités, les Israélites se confinent alors dans le quartier allemand du duché. Le "temps des engagères", inauguré en 1388 et livrant le pays à des princes davantage préoccupés de ponctions fiscales que de restauration économique, étoffe la clientèle potentielle des Juifs et autres prêteurs.
D'importantes lacunes documentaires empêchent de saisir la vitalité des établissements israélites jusqu'à la mise en place du régime bourguignon. Alors que le receveur domanial de Luxembourg consigne en 1430 le paiement de six tributs et l'exemption pour un septième, aucun droit n'est acquitté en 1434-35. Un nouveau pogrom à l'instigation de la duchesse Élisabeth de Gôrlitz (1433) mais bientôt condamné par l'empereur Sigismond en est manifestement la cause. Quelques Juifs résident à nouveau dans la capitale lors du siège par les Bourguignons en décembre 1443. L'un d'eux, qualifié par le chroniqueur Olivier de La Marche d'"homme prudent et sage en sa loy", négocie même la reddition du château. S'agit-il de Salomon "der juede" qu'en janvier suivant le nouveau souverain exclut, avec vingt-quatre autres personnes, de l'amnistie générale accordée aux habitants de la ville, leur reprochant d'avoir été les
Avec une population de quelque 2500 habitants, une draperie à vocation exportatrice et un secteur du cuir relativement développé, la capitale attire forcément et retient plus ou moins durablement la majorité des Juifs du pays. Elle ne les met toutefois pas à l'abri de la vindicte populaire. En mars 1478, à l'occasion d'une journée des Etats, les habitants se rendent
Position stratégique sur la Moselle et active place marchande, Thionville conserve ou récupère des établissements juifs sous le régime bourguignon: cinq ménages ou individus s'y fixent temporairement dans les années 1445-54, deux y élisent durablement domicile au début de la décennie 1470. Ils ne quittent la ville, à destination de Luxembourg, qu'une vingtaine d'années plus tard. Dans des circonstances qui échappent, l'un d'eux y est contraint par l'hostilité populaire. On ne leur connaît aucun successeur au début du 16ème siècle. En 1548, le "physicien" juif du comte de Nassau-Sarrebruck, originaire de Thionville, serait-il un descendant des Israélites attestés à la fin du 15ème siècle ? En 1565-66, la nécropole juive (Judenkerchhof) est désaffectée et son emplacement, cédé en location. La communauté semble alors disparue depuis plusieurs décennies.
Si Arlon et Echternach accueillent à nouveau quelques Juifs, il ne s'agit jamais que d'implantations intermittentes. Des établissements temporaires ont pareillement été repérés dans des localités riveraines ou proches de la Moselle, sièges d'un marché ou d'une foire : Remich (1449), Rodemack (1450), Koenigsmacker (1450-52), Igel (1516), peut-être Grevenmacher (1453-54).
Dans de rares cas, le nom des Juifs est suivi d'un toponyme révélant l'origine ou une précédente résidence : Düren, Neumagen, Bonn, Wiesbaden, "Eynwiller (Einville près de Lunéville ?) ou "Eschewiller" (un des Eschweiler de Rhénanie-Westphalie), et Nancy. On y trouve confirmation du lien traditionnellement affirmé entre les établissements luxembourgeois et les importantes juiveries rhénanes.
Au compte de l'exercice 1516-17, le receveur général du duché note que
Jusqu'au milieu du 16ème siècle, les rares mentions de Juifs dans le Luxembourg ne concernent plus que leur transit par la principauté : droits acquittés au péage de Grevenmacher en 1519-20, arrestation dans la capitale en 1546 de Juifs portugais en provenance d'Anvers. Il faut attendre les décennies 1550 et 1560 pour que des établissements réapparaissent dans la région, à Grevenmacher d'abord, à Luxembourg ensuite.
Alors que les hommes s'accoutument à vivre au-dessus de leurs moyens, spécialement à partir du 13ème siècle, et multiplient les emprunts dans l'espoir de jours meilleurs, des financiers italiens, appelés Lombards, et les Juifs pallient l'insuffisance de l'offre régionale de crédit. Les autorités ecclésiastiques ne cessent de condamner le prêt à intérêt et toute forme d'usure. Aussi les Lombards et autres prêteurs chrétiens encourent-ils de lourdes sanctions, même si, au fil des ans, les règles morales s'adaptent aux nécessités de la vie. L'usure judaïque, quant à elle, est généralement tolérée, pour autant qu'elle ne se fasse pas trop oppressive. On s'accorde à voir, dans les Juifs, des prêteurs à la petite semaine recrutant l'essentiel de leur clientèle dans les couches les plus humbles de la population. Ces opérations ne laissent que peu de traces écrites, voire aucunes. Pour des transactions plus importantes, des nobles régionaux s'adressent, tout au long du 14ème siècle, aux juiveries de Trèves, Saarburg, Wittlich, Sankt-Wendel et même Coblence.
Si la nature exacte et le volume des activités juives dans le Luxembourg ne peuvent être cernés, le problème de l'origine des capitaux demeure également total. Exposés à des exactions et spoliations, les Israélites drainent probablement peu de liquidités locales. Peut-être des liens existent-ils avec des juiveries étrangères ou entre les Juifs régionaux les plus opulents et d'autres aux moyens limités. Echappent aussi les modalités du crédit, le montant et la durée des prêts, les sûretés personnelles et/ou réelles garantissant les opérations, la zone d'activité des manieurs de fonds, le loyer de l'argent. La hauteur de ce dernier prévient les pertes imputables à la suspension éventuelle de l'exigibilité des intérêts ou même des créances, et à de récurrentes variations monétaires. Les circonstances immédiates de l'emprunt dictent également les exigences du prêteur.
Dans le Luxembourg comme en tant d'autres régions, les Israélites ne confinent pas leurs activités dans les opérations financières. Plusieurs y adjoignent un commerce à plus ou moins modeste échelle. En 1427, Gersils de Thionville est taxé pour 50 fromages au péage lorrain de Sierck. Des Juifs de Luxembourg interviennent dans l'actif marché local du vin. En 1468-69, le métier arlonais des drapiers confisque une pièce de drap vendue par le Juif Spalmon. Leurs confrères de la capitale entrent pareillement en conflit avec des Israélites et obtiennent du Conseil de Luxembourg, par sentence du 15 avril 1513, que la vente des étoffes à l'aune leur soit défendue. Seules les transactions au détail sont désormais autorisées aux Juifs. Par ailleurs, les patronymes Jacop le voirier (1468-71) et Lewe der kartenmecher (1499-1516) semblent attester des activités artisanales dans le chef de coreligionnaires.
Tous les Juifs résidant dans le Luxembourg ne sont assurément pas aussi fortunés que Lazare de Francfort, aux alentours de 1400, ou maître Moyse, à la veille de la prise de Luxembourg par les Bourguignons. D'aucuns éprouvent des difficultés à payer le tribut. Gotscalt, qui acquitte le droit à la Chandeleur 1447, est ensuite
L'économie, créant une relation entre débiteurs et créanciers ou entre acheteurs et vendeurs, ne doit pas faire oublier les autres points de contact entre Juifs et Chrétiens. Dans le Luxembourg, du fait même de la taille restreinte des communautés, il n'a vraisemblablement pas existé de ghetto urbain, malgré une tendance naturelle des Juifs à se regrouper. Des liens familiaux unissent à plusieurs reprises des résidents d'une même ville. Bendel (1469-78), son fils Jacob (1475-78), ses gendres Moyses (1471-75) et Salemon (1469-78), et son petit-fils Jacop (1471-73 et 1475) constituent le groupe le plus important ou le mieux connu. Trois d'entre eux, sinon tous, ont élu domicile dans la capitale.
La négociation de sauf-conduits avec le souverain fixe les droits et obligations réciproques, et prévient théoriquement tout arbitraire. Le tribut y est rigoureusement tarifé. Son montant - entre 2 et 20 florins dans la seconde moitié du 15ème siècle - pourrait refléter les capacités financières des intéressés et/ou la composition de leur famille. Un taux uniforme de 2 florins prévaut par contre au début du 16ème siècle. Considérés comme de véritables étrangers, des aubains, les Juifs bénéficient dans les Pays-Bas d'un sort globalement plus favorable que dans de nombreuses principautés françaises ou allemandes.
Dépositaires de l'Ancienne Loi, les Juifs jouissent généralement de la protection des autorités ecclésiastiques. Celles-ci encouragent toutefois leur conversion. Ainsi la fille d'un Israélite de Thionville reçoit-elle le baptême à Metz en 1447. La qualité de ses parrain et marraine - Jean Maixeroy, clerc de l'échevinage de Metz, et la dame de Florange - pourrait attester des liens privilégiés entre Juifs opulents et notables régionaux.
Les relations entre les communautés israélite et chrétienne sont également ponctuées de moments difficiles. En 1454, la fille du Juif Moyse est incarcérée à Luxembourg pour avoir proféré des attaques contre la foi chrétienne, condamnée à mort et exécutée par le feu. Le compte prévôtal (voir édition en annexe) conserve le relevé détaillé des dépenses engagées pour l'enquête, la sinistre besogne du bourreau, le repas offert à une centaine de fonctionnaires, notables et "francs hommes" présents dans la capitale à cette occasion, ainsi que pour la rémunération des prêtres qui ont baptisé la coupable, l'ont confessée et assistée dans ses derniers moments.
D'une façon générale, pas plus que dans d'autres principautés des Pays-Bas, les Juifs ne déploient une activité marquante dans le Luxembourg depuis leur première mention à Arlon en 1226 jusqu'à leur départ, non-définitif, en 1516-17. Leurs communautés ne constituent jamais une composante importante de la population locale. Plusieurs implantations se révèlent éphémères. A la fin du 13ème siècle et jusqu'au dernier quart du 14ème, la concurrence des Lombards et probablement des capacités financières limitées confineraient les Israélites dans un rôle de second plan. La conjoncture du 15ème siècle leur serait plus propice. La rareté et le laconisme des sources, liés à la nature même des opérations traitées par les Juifs, imposent à l'historien prudence et circonspection.
Item me fut delivrey par le commandement de messire Guillaume de Saint Soingne, seigneur de Charmoilles, lieutenant de monseigneur le gouverneur (2), maistre Jehan Lorffeyvre (3), president du Conseill (4) et plussieurs aultres conseillers, par Martin, portier dudit chastel, une Juyve, fille Moyse le Juif, laquelle fut en prison long temps oudit chastel et ly fut fait son proces par la clergie et mes seigneurs du Conseill dessusdit et fut condampnée destre brullé et ars pource quil avoit parlé et dit parollez contre notre foy, comme plus aplain est declairé en son proces.
Et cy apres sensuit la despence pour ce fait.
• | Premièrement pour le despens dung Cordelier (5) que fut ly deusyme a Sierck pour en querir le cas, avant quelle fust prinse, pour leur despens | 1 franc |
• | Item a pryeur des Prescheurs (6) dudit Luxembourg que monseigneur de Croy envoya adit Sierck pour en faire plus ample enqueste et le faire mettre par escript | 1 florin |
• | Item a nottaire pour mettre par escript ladite enqueste | 8 bavières (7) |
• | Item a messire Jehan Diepach que du commandement de mondit seigneur de Croy fut a Treves devers lofficial | 1 florin |
• | Item pour le louvaige de son chevalx | 12 bavières |
• | Item pour Thys le messaigier pour aller querir le bourel et pour ce quil sejourna a Marville | 44 bavières |
• | Item a sargent de Marville que conduit ledit bourrel jusques a Charraise (8) et pour ung chevalx de louvaige et leur despens | 38 bavières |
• | Item a prestre que la confessa et ung aultre prestre que la baptisa, a chacun 5 bavières font | 10 bavières |
• | Item pour cordes pour elle loyer | 3 bavières |
• | Item pour le char que menoit les seck facgois (9), lez tretteaulx et cloyes (10) | 4 bavières |
• | Item pour le tummerel (11) que la menoit jusques a desoubz du gybet | 4 bavières |
Item pour les despens des sergens que furent querir ledit bourre] a Chairaise et menez adit Luxembourg | 12 bavières | |
• | Item pour les despens dudit bourrel de quatre jours qui fut adit Luxembourg, pour chacun jour 4 bavières font | 16 bavières |
• | Item pour le disner de 80 frans hommes que ont acoustumé dacompaingnier le prevost, ont despendu en Iostel de Anthoinne | 3 florins |
• | Item pour le droit des sergens quant on a fait justice | 1 florin |
• | Item pour le disner de moy, du receveur, le justicier, eschevins, clerc juré, sergens et aultres notablez hommes que ont aconpaingnez ledit prevost affaire ladite justice, pour leur disné | 2 florin |
• | Item pour le sellar dudit bourrel | 5 florin |
• | Item pour remenner ledit bourrel a lieu dudit Marville, pour le sellars dung messaigier et pour leur despens | 50 bavières |
• | Item pour le louvaige du cheval que a remenné ledit bourrel, pour 3 jours, chacun jours 5 bavières mont | 15 bavières |
• | Item pour celui que a fait la staiche (12) et planté en terre | 6 bavières |
• | Item pour la chaynne dont elle a estez loyez | 8 bavières |
• | Item pour le messaigier que pour cest cause fut devers le prevost de Sierck | 6 bavières |
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