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GLIF-ASJ : un projet novateur
Le 29 mars s’est tenue, sous l’égide du G.LI.F et de l’A.S.J, une importante réunion de travail, regroupant des rabbins, des juristes, des travailleurs sociaux, des médecins. Il s’agissait de se pencher sur la situation des familles en difficulté et d’évaluer l’utilité de la création d’une structure de médiation, susceptible de venir en aide aux couples et aux familles en détresse. Elle devra être animée par des professionnels, en relation avec des juristes, des médecins, des rabbins, et devra fonctionner dans des lieux extra-communautaires afin d'assurer discrétion et confidentialité à ceux qui auront recours à ses services. La question de savoir s’il était opportun de créer une structure à spécificité juive a été posée, la réponse est affirmative, car les couples juifs, et cela indépendamment de leur degré de pratique, sont confrontés à des difficultés spécifiques - ne serait-ce que les problèmes liés au guett (divorce) - dont ils pourront plus facilement parler avec des interlocuteurs au fait des réalités juives. Cependant une telle structure devra entretenir des contacts étroits avec les organismes de même type existant dans la cité. La réunion a été extrêmement riche et a permis de fructueux échanges de points de vue entre les participants, tous confrontés par leur pratique professionnelle, à des situations douloureuses. Le G.L.I.F et l’A.S.J ont été confortés dans leur projet par cette réunion extrêmement encourageante, et vont donc s’atteler à la tâche avec une conviction afin, notamment, d’étudier les conditions de réalisations d’une structure appropriée. (Extrait de Echos-Unir, mai 2001) A.S.J. - Action
Sociale Juive
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Nous avons donc pris ensemble, nous responsables des 14 mouvements féminins de la communauté (dont une partie s’occupait du travail social communautaire et une autre partie oeuvrait pour Israël) la décision de nous regrouper.
Chaque organisation restait libre et maître de ses activités. Mais dans un souci d’efficacité nous nous rencontrions pour prendre certaines décisions sur un sujet ou un problème qui nous concernait toutes en tant que femmes actives et responsables.
Le GLIF s’est également penché (et continue à le faire) sur des problèmes d’actualité.
Nous étions à l’époque où l’on repensait le rôle que devait jouer la femme dans la marche de la communauté. C’est à ce moment là que les femmes demandèrent à siéger dans la commission administrative.
Le GLIF vit le jour peu de temps après que dans la cité strasbourgeoise naisse le CDOF (Centre des Organisations Féminines). Tous les organismes étaient représentés au sein du CDOF. La déléguée du GLIF y siégeait au nom de tous les mouvements féminins de la communauté. Les problèmes de la représentativité de la femme dans la communauté rejoignaient ceux créés par les aspirations des femmes d’être présentes dans les instances urbaines et départementales. Nous étions « up to date ».
Le GLIF avait aussi comme but d’organiser des journées de réflexion sur les grands problèmes de l’époque :
- le nouvel aspect du volontariat,
- la place de la femme dans le judaïsme d’aujourd’hui,
- les manipulations génétiques (les orateurs étaient un médecin, un avocat, un rabbin)
Le GLIF est lié à la Coopération féminine ( tout en gardant son autonomie) et fait partie du Conseil international des femmes juives.
Aujourd’hui, le GLIF est toujours actif et présent dans la communauté et dans la cité et se penche sur des problèmes actuels.
Il reste le représentant des femmes juives dans la communauté et dans la cité.
Pour nous joindre : 1a, rue René Hirschler 67000 Strasbourg
Tél. 03 88 36 17 84
hirschg@cybercable.fr
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