MAQUETTE - Une heure avant la nuit tout travail cesse, pour
"entzende", allumer en l'honneur de Shabath. Le maître de
maison, en "Shawes glaad" (habit de Shabath) va à la
"shule", "accueillir" le Shabath avec un chant
d'allégresse : "va, mon bien-aimé, au-devant de la
fiancée..." En rentrant il trouve la table mise, inondée
de lumière. "Le Shabath, le plus misérable se sent roi".
Les enfants l'accueillent : "gut Shawes, gut Shawes !" Il
bénit ses enfants, avec les paroles utilisées par le
Patriarche Jacob pour bénir Ephraïm et Menashé. Il chante
un long poème en l'honneur de la maîtresse de maison,
épouse "vaillante". Avant de savourer,tous réunis, les
mets délicieux, on bénit l'Eternel pour le vin et le pain.
Le repas se termine par le "benshe" ( du latin "benedicite"
) chanté en commun, et par des "smires", poèmes
d'allégresse. |
MAQUETTE - Le "Seider" est l'occasion d'une communion des
générations autour du chef de famille, lecteur du récit.
On y invite l'isolé, l'indigent : "quiconque a faim vienne
et fasse la Pâque !" Le récit de la sortie d'Egypte est lu
dans la "gode", la Hagada. Il est suivi de psaumes et de
chants. La "gode" est souvent tachée de vin : à
l'évocation des 10 plaies qui ont frappé les Egyptiens, on
retire dix gouttes de sa coupe - de sa joie - par
compassion.
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MAQUETTE - Le "lernen" (de l'allemand apprendre). A l'occasion
de plusieurs fêtes, les hommes se réunissent, en famille
ou entre voisins, pour une étude en commun, coupée de
petits verres de schnaps et de gâteaux, jusqu'à une heure
avancée de la nuit.
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MAQUETTE - Au coeur de l'été, Téshe-bof (de l'hébreu tisha
be-Av, le 9 av) est un jour de
jeûne et de deuil. Les 1er et 2ème Temples de Jérusalem
furent détruits un 9 Av. La date
marque la perte de l'indépendance nationale, le début du grand exil. Dans la shule à
peine éclairée, les Juifs, assis sur les bancs renversés
ou à terre, lisent les Lamentations
de Jérémie, à la lueur d'une toute petite lumière, an
Eïh'o lischtele ( Eïh'o est le
premier mot des Lamentations).
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