En 1936 le rabbin établit "l'initiation religieuse des jeunes filles" qui a lieu après Shavouoth. Celle-ci était déjà en usage à Paris, mais elle n'existait pas en Alsace. Cela ne va pas sans grincements de dents, certains docteurs de la loi affirmant qu'il s'agit en fait d'un emprunt au culte catholique. Mais le rabbin s'en défend : "Combien est-il inexact dit-il, de considérer cette institution comme une innovation, quand on apprend par l'histoire que cette fête fut célébrée dans de nombreuses communautés alsaciennes et même à Mulhouse avant 1885. D'autre part, n'est-elle pas justifiée, lorsqu'on songe à l'empreinte ineffaçable qu'une telle journée laisse dans le cœur de nos enfants, sans compter le profit moral titré de longs mois de préparation?"
La fête est grandiose et suscite de nombreux échos dans la presse juive.
On voit que la place des femmes dans le judaïsme était est préoccupation constante du rabbin Hirschler et de son épouse, comme en témoignent les articles et les conférences qu'ils ont produit à ce sujet.