Dans le judaïsme, parmi les prescriptions et les usages relatifs au deuil pour un proche, l'affligé, pendant sept jours, s'assied à terre ou à la rigueur sur un tabouret.
Un mari qui sort de prison après une détention de trois ans, trouve sa femme en larmes, elle pleure son enfant âgé d'un an, qui vient de mourir. Pardonnant l'infidélité de sa femme, le mari prend place à côté d'elle à terre. Les visiteurs échangent un sourire narquois et, souvent sur un ton plein d'ironie, soufflent à l'oreille du voisin : "aussi innocemment, il n'était jamais assis !!!" ("So unschuldig esch Er noch nie g'ssesse...")
SCENES VECUES AU CIMETIERE DE MULHOUSE AVANT LA GUERRE DE 39/45
Les questions de l'enfant : Au cimetière un enfant lit toutes les inscriptions élogieuses gravées sur les tombes. "Papa les voleurs ne meurent-ils pas ?"
* Note :
Le mot hébreu "Shiva" (littéralement "sept")
désigne les sept jours de deuils qui suivent la disparition d'un défunt.
Lire à ce sujet les pages que le rabbin Weill a consacrées au
deuil.