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Le Shabath, on récite Kidoush, et l'on bénit le vin et les deux berchess (pains nattés).
La chabbeslamp symbolise le foyer juif alsacien surtout à la campagne. Certaines sont de véritables objets d’art et encore aujourd’hui on s’enorgueillit d’en posséder une.
C’était un système qui permettait de garder, plus longtemps qu’avec une bougie, de la lumière pour la soirée du vendredi soir et des fêtes. Grâce à une crémaillère, on pouvait la descendre plus près de la table pour garantir un meilleur éclairage et, à la fin de Shabath, elle était remontée puisqu’elle n’éclairait plus.
Certains disaient alors ironiquement : "Lamp eruff, dajes erunter" (lampe en-haut, les soucis en-bas) : lorsque la lampe est en-bas, c’est Shabath, chacun oublie ses soucis ; mais dès que la lampe est remontée, c’est le signe que Shabath est terminé et que les soucis quotidiens vont revenir.
On utilise aussi la boîte aux aromates pour la fin du Shabath, la psombeks, pour se souhaiter une semaine agréable.
Shabath (Francis Harburger) | Boîte aux aromates pour la cérémonie de la fin du Shabath |