Mot de Claude STURNI, Maire de Haguenau Pour la communauté israélite de Haguenau et son site internet

La synagogue principale dans la salle de la Douane

Les technologies modernes et internet en particulier permettent aujourd'hui bien des innovations, dont ce musée virtuel du judaïsme alsacien. Elles n'en occultent pas pour autant les relations bien réelles, de respect et de confiance réciproque, qui existent, à Haguenau notamment; entre la commune et les communautés religieuses. La communauté israélite de Haguenau fête, en cette année 2009, le cinquantième anniversaire de la réouverture de la synagogue après d'importants travaux de remise en état et de rénovation. Pendant ce chantier, la Ville avait d'ailleurs mis à la disposition de la communauté israélite haguenovienne la salle de l'ancienne Douane pour y célébrer ses cultes. C'est, ici, un exemple parmi d'autres des bonnes relations que Ville et Communauté israélite ont toujours su soigner. Autre exemple l'un de mes prédécesseurs, M. André Traband, a été décoré de la médaille des Justes pour l'action qu'il avait menée entée durant la dernière guerre mondiale au profit d'enfants juifs. La valorisation du patrimoine et des traditions juives, à la synagogue comme au musée historique est une autre illustration de nos préoccupations partagées.

Je m'inscris bien volontiers dans cette lignée des Maires de Haguenau qui ont su, dans des occasions dramatiques ou heureuses, faire preuve de compréhension, de tolérance, de soutien et d'encouragement.

André Traband (1920-1992), ancien maire de Haguenau, conseiller général et régional et brièvement sénateur a reçu en 1973, avec son épouse Éliane la médaille des Justes des Nations attribuée par l'Institut Yad Vashem de Jérusalem. C'est à Solignac (Haute-Vienne) qu'ils ont risqué leur vie pour cacher des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Ils ont agi aux côtés de l'abbé Robert Bengel.

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