Vers 1780, la communauté de Schwenheim, trouvant les .frais occasionnés par ce cimetière trop élevés, décide d'acquérir un terrain de 13 ares, situe à la sortie du village vers Furchhausen pour y enterrer ses morts. Il semble que la communauté de Schwenheim ne se soit jamais préoccupée d'obtenir une autorisation officielle pour créer ce cimetière ; jusqu'en 1791, il a donc simplement été toléré. Plus d'une centaine d'inhumations ont eu lieu sur ce terrain. Mais après le départ du dernier juif de Schwenheim en 1913, le terrain a été laissé à l'abandon ; rapidement envahi par une végétation sauvage d'arbres, de broussailles et de ronces, il est devenu quasi impénétrable.
Le 30 mars 1942, l'administration nazie, mise en place dans la province annexée, transfère la propriété du cimetière de la communauté juive éteinte, mais toujours propriétaire de droit, à la municipalité de Schwenheim. Le 16 août 1951, le maire de Schwenheim, dûment mandaté par son conseil municipal, rétrocède le terrain au Consistoire Israélite du Bas-Rhin, représentant légal des communautés juives éteintes.
Mais il faudra attendre le milieu de l'année 1998 pour que Gerard Schalck, maire de Schwenheim, décide, à titre personnel, de restaurer ce cimetière. Avec une équipe de bénévoles de la commune, et le concours bénévole lui aussi de l'entreprise de monuments funéraires Metzmeyer de Saverne, le cimetière est entièrement débroussaillé, on construit un petit pont en rondins sur le fossé de drainage qui traverse le terrain, et 76 pierres tombales sont nettoyées et remises en place. Lorsque la repousse de la végétation sauvage aura été maîtrisée, il sera possible de replanter du gazon sur le terrain.
Le cimetière avant sa restauration. |
Le cimetière en l'an 2000. |
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