En 2012, un premier article est paru dans notre bulletin Sur la famille d’horlogers Didisheim. L’article retraçait la destinée de Marc, Emmanuel et Jacques et de la marque Marvin ainsi que Juvenia.
Le dépouillement de l’état civil par Philippe Baumlin a permis de découvrir un des frères Didisheim, Marc, horloger également. Ces quelques notes permettront de compléter l’article de 2012
Lignée de Gabriel Didisheim
Marc et Emmanuel Didisheim
sont les pères fondateurs du comptoir d’horlogerie Didisheim
à Saint-Imier en 1850 dans le canton de Berne.
Nous ne savons pas si Gabriel participe à cette entreprise. On suppose
qu’il exerce son métier d’horloger à Hégenheim
avant de s’établir avec sa famille à Saint-Imier. A son
décès en 1874 nous retrouvons la trace de son entreprise dans
une exposition "Centennial Exibition" à Philadelphie aux
Etats-Unis en 1876.
Arthur Didisheim
A la mort de son père, décédé à 48 ans, Arthur reprend les rênes de l’entreprise familiale sous "Arthur Didisheim & Cie, Fabrique Exact". Les droits d’exploitation d’«Exact" ont été vendus à "Schlup & Cie" qui devient par la suite "Rado" (site www.uhrenpaul.eu)
Arthur se marie le 2 mai 1889 à Jeanne Guidel Lehmann (1864-1939) à Paris. De cette union, sept enfants vont naître.
Seul son fils Louis Didisheim continua la branche horlogère. Louis est né le 24.09.1894 à La Chaux-de-Fonds. Il a été le dirigeant d’une entreprise d’exploitation des montres suisses vers les colonies françaises. Pendant la guerre, il fut arrêté à Besançon où il rendait visite à sa future femme Mariette Tissot. Mariette était "religieuse" de métier, c’est-à-dire qu’elle réglait les montres de façon précise. Louis fut interné à Drancy avant d’être déporté en même temps que sa sœur Marie-Anne à Auschwitz par le convoi 48. Il fut sauvé grâce à sa nationalité suisse. Sa sœur étant française par son mariage, y décédera.
Sa fille Marie-Anne Miquette Didisheim se mariera en 1913 à un horloger Henri Blum, directeur de la "Manufacture des Chronomètres UTI Georges Meyer" de Besançon. Marie-Anne va être déportée à Auschwitz où elle décède en 1943.
Son autre fille Suzanne Sarah se mariera avec un des frères de Henri Eugène Fernand. (site : www.watch-wiki.org).
Montre Exact 18bis, Boulevard des Italiens, Paris. La carte postale date des années 1920. |
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Bernard Didisheim Bernard, le second fils de Gabriel, fut lui aussi commerçant en horlogerie, représentant des montres Longines en Argentine et en France. Je n’ai pas retrouvé le lien avec la famille Perusset mais le nom Perusset et Didisheim apparaît souvent dans les ventes de montres.
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