Shabath Na'hamou - Shabath de Consolation

Ce Shabath est celui qui suit le 9 Av. On y lit une haftara du nom de Na’hamou, délivrant un message de consolation après les catastrophes qui se sont abattues sur Israël.

Tisha BeAv commémore la destruction des premier et deuxième temples, ainsi que d'autres tragédies vécues par le peuple juif, que notre tradition a liées au neuvième jour d'Av. Pendant les trois semaines précédant Tisha B'Av, les lectures de la haftara traitent de la dénonciation prophétique des péchés du peuple juif, et de la destruction imminente du Temple de Jérusalem, tirées de Jérémie et d’Isaïe.

Ce Shabath, qui vient immédiatement après Tisha B'Av, est connu sous le nom de Shabath Na’hamou, d'après les premiers mots de la haftara : "Na’hamou, na’hamou ami – console, console mon peuple". (Isaïe 40: 1-26).

Le jour du Shabath Na’hamou on lit la paracha (portion de la Torah) Va'et'hanan (Deutéronome 3:23-7:11), dans laquelle Moïse exhorte les israélites à demeurer fidèles à l'alliance contractée au Sinaï, sous peine de terribles châtiments, et insiste sur le caractère unique de la Torah. Il réitère les Dix Paroles et énonce ce qui, depuis, est devenu la principale profession de foi juive. Israël doit constituer un peuple à part, défini par sa fidélité aux ordonnances divines.

Sept Shabatoth, y compris le Shabath Na’hamou, séprarent Tisha Be'Av de Rosh HaShana, le nouvel an juif ; à chacun d'eux on lit un texte d'Isaïe qui évoque les thèmes du pardon, de la réconciliation et de la repentance, ce sont les " haftaroth de consolation".


Ophân de Shabath Na’hamou interprété par Michel Heymann
"Ophân" est le nom donné aux poèmes liturgiques (piyoutim) qui sont rajoutés dans l'office du matin (Sha'harith) les jours de fête.


Traditions Judaisme alsacien

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