JERUSALEM
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"En diaspora, j'étais déchiré idéologiquement, soit homme dans la rue, et Juif à la maison ; soit l'inverse, Juif fier dans la rue et homme tout simplement à la maison.
"A Jérusalem, je suis simultanément, indéchirablement, à chaque moment de vie, homme et Juif à la fois.
"En diaspora, j'étais déchiré sentimentalement , l'amour pour Jérusalem, je l'ai chanté à la fiancée lointaine, mais sans qu'il y ait unisson, rencontre.
"A Jérusalem : c'est le chant d'amour à celle que j'aime dans le rythme de la rencontre et du dialogue quotidien entre époux.
"En diaspora, j'étais déchiré politiquement : le tiraillement de ce que les autres appellent la double allégeance.
"A Jérusalem, je n'ai qu'une seule patrie, une seule capitale. Même s'il y a des désaccords, des querelles -et il y en a-, il y a un consensus fondamental, celui du sentiment d'appartenir, indéchirablement, à un seul et même bayit, la Maison d'Israël."
© : A . S . I . J . A.