L'antisémitisme à Mulhouse


Mulhouse se trouve à la croisée de ces deux phénomènes : la ville est située à la frontière de l'Allemagne, ses habitants sont germanophones, et certains se laissent séduire par le mouvement nazi qui se déploie Outre-Rhin. On pose des "papillons" antisémites sur les murs de  la ville.
Les journaux antisémites sont soutenus par la Régie Française des Tabacs.

Dans une lettre au député Wallach, René Hirschler dresse un rapide historique de l'antisémitisme en Alsace, qu'il conclut ainsi : "Pour toutes ces causes, les Juifs restent en Alsace à leurs yeux et aux yeux des autres des gens à part. Si bien que pour juif qui vient de l'intérieur comme ce fut mon cas, il y a là un phénomène fort curieux et inattendu.
Cet état de choses favorise de développement de toute campagne antisémite dans le pays. et aujourd'hui, la proximité de l'Allemagne Hitlérienne, les émissions de postes allemands qui sont très écoutés, la diffusion de la psychose antijuive dans toutes les pays de langue et l'influence germanique permettent aux agitateurs politiques de trouver un terrain particulièrement favorable."












Extraits de la correspondance entre le député
Wallach et François de Tessan, Sous-secrétaire
d'État à la présidence du conseil du gouvernement
Léon Blum, connu pour ses positions humanistes.
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