Je n'ai pas connu M. WERTHEIMER personnellement, pendant la guerre, mais
j'ai bien sûr entendu parler de lui, de ses déplacements dans
la région
de Limoges où il habitait alors, ainsi que dans toute la France.
Il se mettait en route dès que lui parvenait un appel...
Dès qu'on le prévenait de la naissance d'un petit garçon juif
et qu'on lui demandait d'en être le Mohel [le circonciseur],
il répondait : "j'arrive !"
Les choses n'étaient pas faciles en ces temps là, où
se déplacer d'un endroit à l'autre, d'une ville à une
autre ville, était mettre sa vie en danger...
La Gestapo était partout en cette France occupée par les Allemands...
et pas un Mohel qui devait voyager et avoir dans sa serviette les instruments
chirurgicaux pour parfaire le Brith [la circoncision], il fallait
du courage, beaucoup de courage.
Je sais que ce courage n'a jamais manqué à Monsieur Wertheimer.
Dès qu'il s'agissait d'une mitsva à accomplir, il savait
aussi qu'il avait la « השגחה
עליונה » [Protection
divine].
C'est elle qui qui lui enlevait toute crainte et c'est elle qui l'a toujours
protégé.
Un midrash :
לא מלווים
אדם שנפטראלא מעשיו הטובים מלווים אותו עד לפני הכיסא הכבוד Ce ne sont que ses bonnes actions qui accompagnent l'homme
au moment où il quitte ce monde pour se présenter devant le trône céleste. |
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