Jean-Camille Bloch est né en 1946 à Barr (67), fils d'Armand Bloch de Drachenbronn et de Simone Lehmann de Zellwiller. Après une enfance à Barr, les nécessités de l'après-guerre conduisent ses parents à s'installer avec leurs six enfants, à Nancy.
Etudes à Nancy et Metz, ingénieur principal spécialisé en planification industrielle, Jean-Camille Bloch, après un bref passage à l'Education Nationale, effectue toute sa carrière dans la sidérurgie lorraine puis internationale.
Les grands-parents qu'il n'a pas connus, les lourds silences de l'entourage, toujours empreints d'une indicible émotion, le conduisent très tôt à s'interroger quant au passé de sa famille. C'est tout d'abord à travers la généalogie juive qu'il mène son souhait de connaissance et de vérité. Mais la généalogie ne saurait se limiter à un empilage de personnages dont on ne connaîitrait, ni le parcours, ni le mode de vie, ni le contexte historique. L'expérience acquise au cours des années, le conduira à mener de nombreuses études à la demande de particuliers, d'associations ou d'historiens.
Naturellement, la Shoah a pris une grande place dans ces recherches et avec son ami le docteur Pierre Kogan, différentes énigmes liées à cette période, ont ainsi pu être résolues.
Membre d'honneur du Souvenir Français, militant associatif convaincu, Jean-Camille Bloch est de longue date administrateur de plusieurs associations, parmi lesquelles la Société pour l'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine (vice-président) et la Société pour la Transmission de la Mémoire de Durmenach (vice-président fondateur). Depuis 2008, Jean-Camille Bloch intervient dans les collèges et lycées, à la demande des enseignants, pour évoquer le processus de la "solution finale" et le parcours de la population juive alsacienne et lorraine pendant le dernier conflit mondial. Par ailleurs, il participe activement à plusieurs projets de sauvetage et de restauration du patrimoine juif alsacien.
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