Communauté datant de la seconde moitié du 17ème siècle, Bollwiller possédait, dès 1672, une synagogue qui dut être transformée ou reconstruite au 18ème siècle pour accueillir les 199 âmes recensées en 1784. En 1868, la communauté fit édifier la synagogue actuelle qui fut endommagée et profanée par les nazis. Restaurée en 1962, l'immeuble ne sert plus qu'irrégulièrement, la communauté étant pratiquement éteinte. Bollwiller était siège de rabbinat jusqu'en 1920.
Le 19 juin 2018, le titre de 'Haver ("Compagnon de la loi") a été décerné à René Grumbach dans la synagogue tunisienne de Talpyoth à Jérusalem. M. Grumbach a été président de la Communauté israélite de Bollwiller depuis 1960 jusqu'à son départ en Israël. Il était le président et l'administrateur du cimetière de Jungholtz. Il a été élu trois fois membre du conseil municipal de la commune, où il a servi comme sapeur pompier et secouriste volontaire. La cérémonie s'est déroulée en présence de Jacky Dreyfus, grand rabbin honoraire du Haut-Rhin, et de René Gutman, grand rabbin honoraire du Bas-Rhin, qui a évoqué son "humanité mêlée à une piété sincère et profonde". |
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Sous l'abbatiat de Barthelémy d'Andlau (1447-1477), un moine de l'abbaye de Murbach, "frater Jacobus de Ungaria", exerçait les fonctions de maître d'école à Bollwiller, localité où la célèbre abbaye bénédictine était possession-née. Dans un recueil d'essais philosophiques qu'il rédigea à la demande de son abbé, il fait allusion à deux reprises à une "école. juive" qui coexistait avec son "école latine" dans cette "grandiose commune", où il se sentait exilé : "Dixi autem scola Latina, quia in Bolwir floret eciam scola et studium Judeorum" (1).
Il y avait donc une communauté juive bien organisée à Bollwiller et dans les environs à la fin du moyen-âge. Cette première communauté subsista jusqu'au début du 16ème siècle au moins : un dénommé "Joseph, Juif de Bollwiller", est encore cité dans un registre des séances de la justice de Soultz entre 1512 et 1543 (2). D'autre part un rôle fiscal autrichien rédigé en 1540 signale la présence d'une dizaine de familles juives à Réguisheim, village qui devait être rattaché à la seigneurie de Bollwiller par la suite (3).
Nous ignorons à quelle date la première communauté juive bollwilleroise fut dissoute. Quoiqu'il en soit,à la veille de l'invasion de l'Alsace par les Suédois, plus aucun Juif n'habitait dans la seigneurie de Bollwiller : les comptes de péage des années 1620 à 1632 ne citent en effet aucun Juif originaire de Bollwiller ou de Réguisheim (4).
Au lendemain de la guerre de Trente Ans et du rattachement de l'Alsace à la France, quelques familles juives s'établirent de nouveau à Bollwiller, avec l'agrément du nouveau seigneur du village, le major-général Reinhold de Rosen, auquel le roi de France avait concédé la seigneurie de Bollwiller en 1649. Parmi les droits que ce fidèle officier acquit en même temps que le château et la seigneurie de Bollwiller, il y avait celui "de recevoir dans sa terre des juifs en tel nombre qu'il juge à propos... avec plein pouvoir de les congédier à volonté" (5). Le seigneur de Rosen fit usage de ce droit d'autant plus volontiers que les Juifs lui avaient rendu des services inestimables en lui fournissant des chevaux pour la remonte de sa cavalerie pendant la guerre (6) ; de plus ils constituaient pour lui une source de revenus non négligeable puisqu'ils lui devaient un "droit de réception arbitraire" lors de leur admission, puis un "droit de protection" annuel de 10 florins par famille pendant le restant de leur séjour dans la seigneurie (5).
Dès 1658 les registres de police de la seigneurie de Bollwiller (7) attestent la présence de plusieurs familles juives à Bollwiller : Hélène, femme de Joseph, Catherine, femme de Simon, et les épouses de Lazare et d'Isaac furent frappées d'une amende pour s'être querellées. Les mêmes registres mentionnent d'autres Juifs qui habitaient à Bollwiller dès les années soixante à soixante-dix : Salomon, Samuel, Schey (Isaïe), Elie, Seeligmann, etc. (8).
La plupart d'entre eux vivaient du commerce des chevaux et du bétail. En 16671, par exemple, le fils de Lazare fut condamné à 3 L d'amende pour avoir fait paître deux chevaux sur le pré dit Catharinamatten ; en 1666 Scheÿ eut un démêlé avec une bourgeoise de Feldkirch au sujet d'un cheval acheté à Soultz. En 1680 Isaac fut attaqué par un habitant de Pfetterhouse alors qu'il ramenait deux boeufs achetés dans le Sundgau. En 1689 Scheÿlen Grumbach fut actionné par un habitant de Steinbach au sujet d'un cheval échangé à la foire d'Habsheim.
Il y avait également des merciers parmi les Juifs de Bollwiller : en 1664 Salomon, qui s'était fait agresser par des jeunes du village, fut transporté dans la "maison du commerçant juif' -"ins Juden Kauffmans Haus"- par ses sauveteurs. La même année, le "fils du mercier juif" ("des Juden Krämers Sohn") fut frappé d'une amende pour un délit mineur. En 1667 Lazare et son fils Elie, ainsi que Seeligman Levi devaient d'importantes sommes d'argent à un marchand de Sainte-Marie-aux-Mines pour des marchandises que ce dernier leur avait fourni (7).
En 1687 Meyerlin Blum passa un contrat avec le vacher seigneurial (domicilié au château) au sujet de la livraison d'une certaine quantité de fromage qu'il se proposait sans doute de revendre au détail (9).
En 1672 Scheÿ Brunschweig porta plainte contre son coreligionnaire Elie qui l'avait roué de coups dans la synagogue du village -"in der synagog mit schlägen übel tractirt"-, circonstance aggravante. Il y avait donc une synagogue à Bollwiller dès cette époque-là, alors que dans la principauté de Murbach, par exemple, l'exercice public du culte israélite était alors strictement interdit et les Juifs qui tenaient une synagogue, sévèrement punis.
Il est également question d'un "maître d'école juif' -"Jüdischer Schulmeister"- dès 1683. Il s'appelait Isaac Abraham et avait alors un démêlé avec un de ses coreligionnaires qui refusait obéissance au rabbin de Brisach. Ce dernier était le chef spirituel de tous les Juifs d'Alsace.
Les chrétiens de Bollwiller assistaient parfois à certaines cérémonies juives, ce qui était strictement interdit partout ailleurs : en 1679, par exemple, une chrétienne du bourg assista à une circoncision ("Beschneidung") effectuée par le Juif Mochÿ (Moïse) ; son mari, qui était venu troubler de cérémonie, fut copieusement rossé par les assistants, qui prirent la défense de l'épouse menacée. Moïse Levy, le circonciseur, était également boucher rituel à l'occasion : en 1689 il fut frappé d'une amende pour avoir saigné un bœuf ("einen Ochsen geschächtet") sans avoir produit un certificat attestant que la bête était en bonne santé.
En 1719 Scheyly Wurmser fut condamné à 1 L 10s d'amende pour avoir coupé des branches de jeunes charmes ("Hagenbuechen") dans le but de construire une cabane en branchages -"zur Auffrichtung seiner Lauberhitten"- dans la forêt, lors de la fête juive des Cabanes en novembre (7).
Au 18ème siècle la communauté juive de Bollwiller se développa rapidement, passant de 17 familles en 1716 à 28 familles en 1734 (10) et à 45 familles en 1784 (11). Dès 1733 une rue du village portait le nom de "rue des Juifs" -"Judengasse"- (inv. de la succession du prévôt Michel Muller) (9). On y trouvait la synagogue, agrandie ou reconstruite au 18ème siècle (En 1721 la communauté actionna le maçon et le charpentier chargés des travaux, parce qu'ils ne respectaient pas les délais prévus dans le contrat passé avec eux). On y trouvait également un "hospice juif' ("Juden Spithal", 1733) : un tel établissement charitable, "réservé pour donner l'hospitalité aux voyageurs et aux vagabonds qui passent par la commune", est encore attesté en 1844 (12). Enfin on y trouvait probablement les auberges tenues par des aubergistes juifs ("Judenwirth") : Scheyly Grumbach (1714), Lazare Lévy et Marc Grumbach (1720), Simon Moyses dit Schimel et Joseph Weil (1728), etc. En 1728 l'aubergiste Schimel fut condamné à 5 L d'amende pour avoir fait la bombe avec deux concitoyens chrétiens dans son établissement à l'heure de la messe le lundi de Pentecôte ! (7).
Dès 1716 il est question d'un "prévôt" ou préposé des Juifs -"Mauschy Lewy ihr Schultheiss"- qui dirigeait la petite communauté (7). Comme le prévôt de la communauté chrétienne, il était nommé par le seigneur du village. Au spirituel la communauté était dirigée par un rabbin communal ou "commis rabbin", subordonné au rabbin provincial de Ribeauvillé. Le premier rabbin communal connu s'appelait Elican Lévy (inv. de la succession de Hirtz Blum, 1745) (9). Il était assisté par un chantre -"Vorsinger" (1751). La communauté levait une taxe sur la viande débitée par le boucher juif du village, taxe qui servait à payer les gages du chantre et autres charges communes (13). Des "maîtres d'école juifs" enseignaient la Tora aux enfants israélites du village : Joseph Pollach (1720), Moïse Simon (1726), Léon Israël (1727), Isaac Hamburger (1730), etc.
En 1784, cinq ans avant la Révolution, la communauté israélite de Bollwiller comptait 199 membres, groupés en 45 familles. Le rabbin Elie Blum avait succédé à Elican Lévy : c'était un enfant du village tout comme le "préposé" Hirtz Blum, son parent, nommé par le seigneur l'année précédente. Samuel Hirschel était le chantre de la communauté (11).
Bien que les rapports entre la communauté juive et la communauté chrétienne fussent quelquefois tendus vers la fin du 18ème siècle - les Chrétiens reprochant aux Juifs de ne pas contribuer suffisamment aux charges communes (13) - il ne semble pas que les Juifs de Bollwiller aient beaucoup souffert des émeutes de juillet 1789, contrairement à leurs coreligionnaires du Sundgau, victimes de véritables pogroms ! Les émeutiers de la vallée de St-Amarin n'eurent en effet pas le temps de piller Bollwiller : ils furent dispersés à temps par le Régiment royal Deux-Ponts. Cependant, à la requête des Juifs du village, qui redoutaient un renouvellement "des insurrections et excès que le peuple se permet quelques fois", un "piquet du Régiment royal Deux-Ponts" resta à Bollwiller après les troubles pour assurer le "maintien de la tranquillité" publique. Les Juifs du bourg entretinrent ces soldats "à leurs frais seuls", tout en "concourant au payement des autres gardes de nuit, conjointement avec la communauté chrétienne" (14).
Deux ans après les pogroms de juillet 1789, la Révolution accorda la citoyenneté française à tous les Juifs d'Alsace, mettant ainsi fin à des siècles de discrimination (1791). Pendant la Terreur, la synagogue de Bollwiller fut fermée en même temps que l'église du village ; les "ornements" de la "synagogue ou temple des Juifs" furent réquisitionnés en novembre 1793 (14). Après la Révolution Elie Blum est de nouveau cité comme rabbin communal (1808). Il mourut en 1828 (15).
Il y avait également un rabbin, Hirtz Lazare, et un chantre, Alexandre Bloch (16). Hirtz Lazare exerça les fonctions de rabbin de Bollwiller pendant plus de cinquante ans (de 1830 à 1882) ; son successeur, Samuel Haymann Schüler, pendant près de trente ans (de 1883 à 1912) (15). Bollwiller était le siège d'un rabbinat qui comprenait dans sa circonscription, outre Bollwiller, le village de Réguisheim et la ville d'Ensisheim.
Entre 1866 et 1868 la communauté de Bollwiller fit construire une nouvelle synagogue sur "une parcelle de la propriété du sieur Pfulb Auguste", achetée à cet effet. Le "nouveau temple israélite", construit d'après les plans de l'architecte départemental Laubser (auquel on doit également l'église de Bollwiller), fut achevé en 1868. Il coûta 37154,75 francs à la communauté, qui resta longtemps endettée, malgré les subventions accordées par l'État.
Vers le milieu du 19ème siècle le "village de Bollwiller" était toujours "habité par une nombreuse population israélite" (276 âmes en 1851). Les traditions religieuses y étaient encore très vivantes, à en juger par la description qu'en donne le Parisien Daniel Stauben dans un recueil de nouvelles intitulé Scènes de la vie juive en Alsace (Paris, 1860). Les personnages évoqués dans cet ouvrage -le père Salomon, "beau vieillard de 70 ans, à la figure pleine de finesse et de bonhomie", qui fumait "avec délices du tabac dit Violette dans sa pipe des iontof (jours de fête)", son fils Schémélé, qui lui succéda lorsqu'il "se retira des affaires", Iékel, frère de Salomon, dont le fils épousa dans les règles de la tradition le plus beau parti de Wintzenheim, le voisin Samuel, qui "remplissait avec un égal succès les fonctions si différentes et si délicates de chantre-suppléant à la synagogue, de garde-malade, de conteur, de barbier, d'agent matrimonial et de commissionnaire", le pauvre Lazare, "moitié mendiant, moitié marchand vendeur de livres hébreux", qu'on se faisait un devoir d'inviter à sa table le jour du Shabath, le"Schamess" (bedeau) ou "Schuléklopfer", qui convoquait les fidèles à l'office en frappant aux portes avec un marteau de bois, etc. - tous étaient des personnages réels que l'auteur avait observés au cours de séjours effectués à Bollwiller.
Daniel Stauben décrit avec beaucoup de précision le costume qu'arboraient les hommes (large pantalon de drap noir, grosses bottes huilées, énorme redingote bleue à taille très courte, au collet et aux revers démesurément développés, chapeau étroit à la base, s'élargissant vers le haut, chemise de toile blanche aux énormes cols empesés) et les femmes (robe de couleur foncée, grand châle rouge orné de palmes vertes, bonnet de tulle chargé de rubans rouges, bandeau de velours), lorsqu'ils se rendaient à la synagogue le vendredi soir. Il nous explique avec maint détail pittoresque comment les Juifs de Bollwiller célébraient le "Schabbès" (Shabath), comment ils s'y préparaient dès le vendredi soir à l'heure du sabbat", comment ils fêtaient la Pâque juive, comment ils enterraient leur vie de garçon en "fêtant bruyamment la Spinnholtz". Il nous rapporte quelques-uns des "récits" qu'ils se racontaient le soir "au coin du feu" dans leur "incorrect mais fin et pittoresque jargon judaïco-alsacien"...
D'après une fiche de voeux remplie par les deux hommes en 1842, Isaïe Weil le vieux recevait ses élèves "dans sa maison". Il recevait 2 francs de "rétribution scolaire" (Schulgeld) de chaque élève par mois. Son fils, Isaïe Weil le jeune, se plaignait de ne pas toucher de traitement "fixe" : "Le traitement de l'instituteur dépend de la bonne volonté des parents des élèves". Il souhaitait qu'on lui procurât un "local pour recevoir les élèves". Tous deux sollicitaient "quelques secours" de l'Etat, "la commune étant bien pauvre". En 1841 les "livres" utilisés par les deux instituteurs israélites étaient les suivants : l'histoire de France de M. St Ouen, les tableaux de lecture, la grammaire Chapsal, la géographie Maissas et Michelot et un catéchisme.
Après 1850 plusieurs instituteurs israélites brevetés se succédèrent à Bollwiller ("Les Juifs des campagnes aiment à changer d'instituteur tous les deux ans", se plaignit l'un d'eux). Ils contractaient généralement d'abord un "engagement" avec les chefs de famille israélites du bourg, puis ils sollicitaient du Recteur ou du Préfet l'autorisation d'ouvrir une école libre à Bollwiller. A Auguste Dreyfuss, natif de Haguenau, arrivé à Bollwiller en 1851, succéda en 1854 Samuel Weill, natif de Strasbourg. "La conduite de ce maître" était "exemplaire" et il était "bien estimé dans l'endroit", mais en 1857 il perdit "toute sa bibliothèque, composée en grande partie de livres classiques", dans l'incendie de la maison d'Aron Weill où il habitait.
En 1858 Emmanuel Bloch, natif de Bollwiller, lui avait succédé, mais il n'avait "pas d'instruction" et son école "périclitait" : toutes les filles (à l'exception de deux) fréquentaient l'école de la sœur cette année-là ! La même année Daniel Netter, natif de Bergheim, lui succéda. En 1860, 19 garçons et 13 filles fréquentaient son école, située rue des Juifs. Il touchait 1000 f de traitement annuel. On lui reprochait son manque de fermeté aussi bien vis-à-vis des parents (qui le commandaient et ne le payaient pas) que des élèves. Il n'était "pas assez soutenu du Rabbin", qui "s'occupait peu de l'école".
Le dernier instituteur primaire israélite de Bollwiller, M. Alphonse Raas, exerça ses fonctions jusqu'à la veille de la première guerre mondiale. Il faisait classe dans un local situé à l'entrée de la synagogue. Vers 1900 une quinzaine d'élèves, tant filles que garçons, fréquentaient l'école privée israélite de Bollwiller (voir la photo de classe ci-dessus!).
En 1871 Bollwiller comptait encore 190 Israélites (sur une population de 1231 âmes). Vingt ans après l'annexion de l'Alsace par la Prusse, la communauté juive de Bollwiller ne comptait déjà plus que 115 membres (recensement de 1890). Ce nombre resta stable jusqu'au début du 20ème siècle. En 1905 on comptait 1023 Catholiques, 54 Protestants, 112 Israélites et 10 "divers" à Bollwiller. Il y avait alors deux aubergistes, un boucher, un boulanger, un tailleur et plusieurs autres commerçants juifs dans le bourg. Une "Matzenfabrik" produisait du pain azyme, consommé dans toute la région à l'occasion de la Pâque juive.
A partir de la première guerre mondiale la population israélite de Bollwiller ne cessa plus de décroître, par suite du changement radical des structures économiques du bourg, de l'exode rural (attraction de la ville de Mulhouse) et des guerres. Aujourd'hui il ne reste que cinq familles juives à Bollwiller : quatre familles Grumbach et une famille de Juifs sépharades, originaires d'Afrique du Nord. La synagogue de la petite ville, rénovée en 1962, sert toujours au culte israélite, mais Bollwiller n'a plus de rabbin communal depuis la guerre (Le dernier rabbin de Bollwiller, Julien Weil, y exerça son ministère jusqu'en 1920) (15).
Les derniers Juifs de Bollwiller ont maintenu jusqu'à nos jours les traditions du judaïsme rural, puisqu'il exercent les professions de marchand de bestiaux et de viandes en gros (Grumbach René ; Grumbach et fils SA) ou de marchand de grains (Grumbach Henri Alsagrains SA).
Cérémonie de clôture de la synagogue de Bollwiller - 2009 Document fourni par David Fishman |
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