L'Hospice de Pfastatt

L'Hospice - Hôpital israélite de Mulhouse
Extrait de la Revue KADIMA (journal de la Communauté Israélite de Mulhouse) 1930
Moïse GINSBUGER


C'est en 1861 que quelques hommes charitables, mus par le désir de combler une lacune qui existait dans le département du Haut-Rhin, se sont réunis et ont jeté les bases d'un établissement destiné aux Israélites pauvres.

Une liste de souscription fut mise immédiatement en circulation et rencontra, tant à Mulhouse que dans les environs, le plus sympathique accueil.
Les souscripteurs se réunirent peu de temps après et nommèrent une commission de construction et d'organisation.
Dans cette première réunion la question dut être examinée, pour savoir si l'établissement serait créé pour la ville de Mulhouse seule, pour l'arrondissement ou pour le département.
Après mûre délibération, comme l'arrondissement de Colmar renfermait beaucoup d'Israélites, que Colmar même, chef-lieu de département et siège du Consistoire, était au centre de communautés puissantes, on  voulut lui laisser le soin d'ériger un établissement semblable, de sorte qu'on décida que celui de Mulhouse serait destiné aux deux arrondissements de .Mulhouse et de Belfort.
On résolut de l'appeler Hospice-Hôpital, parce que son but serait d'offrir un asile aux vieillards infirmes et que les salles du rez-de-chaussée seraient destinées aux malades. Le terrain fut donné gratuitement par un des souscripteurs, il était assez vaste et situé rue Koechlin.

La construction s'éleva rapidement, et au printemps de 1863, elle était achevée.
Pendant ce temps les Dames patronnesses, rivalisant d'ardeur, s'étaient mises à l'œuvre, les unes organisant une société de couture pour la confection de la literie, lingerie etc., les autres s'occupant de l'ameublement, de l'appropriation intérieure et grâce à tous les efforts réunis, au printemps de 1863 on était arrivé à pouvoir inaugurer l'établissement.
Une seconde souscription fut ouverte et rapporta quelques dons assez importants pour payer les frais de construction.
Une loterie organisée par des Dames charitables produisit une somme de dix mille francs qui furent consacrés à l'ameublement et à l'appropriation de l'établissement.

Alors se présenta la question la plus grave, celles des ressources annuelles, pour subvenir aux dépenses courantes.
Mû par le désir de faire contribuer à cette œuvre si éminemment charitable, toutes les personnes, sans distinction de fortune, le comité organisa, pour les deux arrondissements de Belfort et de Mulhouse, une confrérie, comprenant tous les Israélites de 21 ans et au-dessus, avec une cotisation de cinq à dix centimes par semaine.
Cette confrérie devait produire environ quatre mille francs par an. En y ajoutant les pensions, les intérêts des legs et donations, les dons qui furent régulièrement faits dans les synagogues, une souscription faite provisoirement parmi les membres du comité seulement, une subvention de la ville etc. etc., on espéra arriver facilement au double but, de faire face aux dépenses courantes avec les recettes ordinaires et de créer en même temps un capital inaliénable, qui devait donner par la suite plus à l'appropriation de l'établissement.

Suivant le compte-rendu, publié en 1865 et auquel nous avons emprunté les renseignements précédents, les recettes totales jusqu'au 24 novembre 1864 s'étaient élevées à environ 82.000 francs et les dépenses de toute nature à 48 000 francs. Il restait donc la somme de 34 000 francs dont 24 000 francs placés en rentes françaises et italiennes et obligations de chemins de fer, produisant annuellement 1270 francs, et le reste de 10 000 francs placés à intérêts chez le trésorier, en attendant que le comité ait à solder le compte de construction et d'ameublement non encore intégralement payé.
Le même compte-rendu ajoute encore les mots suivants : "Parmi les dons qui nous ont été faits, nous n'en citerons qu'un seul : c'est celui de la famille de feu M. Joseph Koechlin­Schlumberger, notre ancien maire. Que ces généreux bienfaiteurs reçoivent l'expression de notre reconnaissance et que la mémoire de ce digne et regretté magistrat, si sympathique à toute œuvre de bien, soit bénie et vénérée."

Après l'installation, l'Hospice-Hôpital fut visité par le sous-préfet, par Jean Dollfus, maire de Mulhouse, par les adjoints, le grand rabbin de France etc. etc. Tous ces visiteurs promirent au comité leur concours et leur appui. L'administration municipale vota une subvention annuelle de cinq mille francs.
Le personnel servant de l'établissement était composé de quatre personnes, l'infirmier, sa femme, sa mère, comme cuisinière, et une femme de charge.
Un service d'inspection, composé d'hommes et de dames, fonctionna avec la plus louable régularité, et pas un jour ne se passa, sans que l'un ou plusieurs membres de ce comité ne visitassent l'établissement, s'informant de tout et contrôlant tout.
Le service médical fut assuré par les docteurs Hauser et Sée.
Le rabbin Samuel Dreyfus prodiguait les consolations de la religion aux malades et aux mourants.

Le conseil administratif était composé de MM. Lazare Lantz, président ; Bernheim-Dreyfus, vice-président ; Henri Schmoll, secrétaire ; J. Wahl-Sée, trésorier ; Dreyfus, rabbin ; Hauser et Sée, docteurs ; Corneille Bernheim, Samson Bernheim, Joseph Bloch, Raphaël Dreyfus, Paul Dreyfus, Isaac Lantz, David Lang, Léopold Ruef.

Ce conseil adopta, dans sa séance du 8 septembre 1862, les statuts suivants:

Titre 1.
Art. 1er. - L'œuvre hospitalière de Mulhouse a pour but de recueillir et de faire soigner, soit gratuitement, soit moyennant pension, les malades et les infirmes Israélites des arrondissements de Mulhouse et de Belfort. En cas de nécessité absolue, elle recueille temporairement les enfants pauvres, orphelins et abandonnés.
Art. 2. - A cet effet l'œuvre possède et dirige une maison de santé ; n'y sont admis, ni les aliénés, ni les épileptiques, ni les vénériens.
Titre 2.
Art. 3. - L'œuvre est administrée par un comité de cinq membres nommés par le préfet sur la proposition du consistoire départemental.
Art. 4. - La durée des fonctions est de cinq ans. Le comité se renouvelle chaque année par cinquième. Les quatre premiers renouvellements ont lieu par la voie du sort, les suivants à l'ancienneté. Les membres sortants peuvent être réélus.
Art. 5. - En cas de remplacement dans le cours d'une année, les fonctions du nouveau membre expirent à l'époque où auraient cessé celles du membre qu'il a remplacé:
Art. 6. - Par dérogation à l'art 4 qui précède, Monsieur Raphaël Dreyfus, l'un des donateurs du terrain, sur lequel l'hospice a été construit, est nommé sa vie durant membre du comité.
Art. 7. - Le comité soumet au Consistoire départemental les candidatures qu'il croit utiles aux intérêts de l'œuvre.
Art. 8. - Après chaque renouvellement annuel, le comité choisit dans son sein un président, un trésorier et un secrétaire.
Ces nominations ont lieu au scrutin secret et .à la majorité des suffrages exprimés ; elles  sont soumises à l'agrément du Préfet.
Art. 9. - Le président du comité remplit les  fonctions d'ordonnateur.
Art. 10. - Le comité se réunit au moins une fois par mois. Il peut être convoqué extraordinairement. Les attributions du comité sont les mêmes que celles des commissions administratives des établissements publics de bienfaisance.
Art. 11. - Les délibérations du comité sont valables qu'autant que la moitié plus des membres en exercice assistent à la séance
Celles relatives à des acquisitions, aliénations ou échange d'immeubles, et acceptation de dons ou legs seront préalablement soumises à l'autorisation du gouvernement.
Art. 12. - Les fonctions des membres du comité sont gratuites.
Titre 3.
Art. 13. - Les ressources de l'œuvre se composent:
1° des revenus de toute nature des biens lui appartenant,
2° des souscriptions volontaires,
3° du produit des prix de journées des malades et des infirmes admis moyennant rétribution,
4° des offrandes déposées au tronc,
5° des dons et legs dont l'acceptation aura été autorisée par le gouvernement.
Art. 14. - Le trésorier est chargé de la perception  des recettes et du paiement des dépenses.
La comptabilité de l'œuvre sera tenue conformément aux règles établies pour les institutions publiques de bienfaisance.
Art. 15. - Les fonds libres seront placés dans une caisse publique jusqu'à leur emploi définitif. Les excédents des recettes qui ne seront nécessaires, ni aux besoins, ni aux développements de l'œuvre seront placés en fonds publics français.
Titre 4. Dispositions générales.
Art. 16. - Un règlement intérieur arrêté par le comité d'administration détermine le régime de l'établissement, les conditions d'admission et, en général, toutes les dispositions propres à assurer l'exécution des statuts.
Il est soumis à l'approbation du Ministre de l'Intérieur.
Art. 17. - Chaque année dans la séance du mois de …….  le comité expose la situation morale et matérielle de l'œuvre, présente le compte de l'exercice clos, le budget de l'exercice suivant et le bilan général de la situation avec documents justificatifs. Le compte-rendu et le procès-verbal de la séance seront rendus publics.
Des exemplaires en seront adressés au Ministre de l'Intérieur, au Préfet du Haut-Rhin, au Maire de Mulhouse et à tous les membres de l'œuvre.
Art. 18. - L'œuvre est soumise à l'autorité civile; aux lois et règlements de l'administration hospitalière.
Art. 19. - Dans le cas où l'œuvre cesse­rait d'exister le Consistoire départemental devra concerter avec l'administration municipale l'emploi des biens et valeurs appartenant à l'œuvre.
Art. 20. - Aucune modification ou addition ne pourra être introduite dans les présents statuts qu'après avoir été délibérée par le comité et soumise au Consistoire départemental.
Elle devra recevoir l'approbation du gouvernement.
Ainsi fait et arrêté en séance du comité d'organisation.
Mulhouse, le 8 septembre 1862.
Le Secrétaire : Henri Schmoll.
Le Président : Lazare Lantz.

En 1869, le Comité s'adressa au Consistoire départemental, afin d'obtenir la reconnaissance légale de l'établissement. Le Consistoire transmit la demande au Préfet, qui fit parve­nir la lettre suivante, datée du 4 décembre 1869, au Président du Consistoire, Léon Werth :

Monsieur le Président du Consistoire Israélite,
"J'ai transmis à S. E. le Ministre de l'Intérieur, avec un avis très favorable, le dossier relatif à la demande en reconnaissance légale de l'hospice israélite de Mulhouse.
S. E. vient de me faire connaître qu'à raison des garanties de stabilité que cette œuvre offre, de l'importance de ses services et des sympathies qu'elle inspire, la demande du consistoire lui paraît devoir être accueillie. Mais auparavant, il sera nécessaire d'apporter au projet des statuts quelques modifications. L'agrément du Préfet à la nomination des membres du bureau n'étant plus exigée aujourd'hui, il y aura lieu de rayer de l'art. 8 la disposition qui le concerne.
Depuis quelque temps la jurisprudence du Conseil d'Etat a autorisé l'emploi des fonds de réserve des œuvres de bienfaisance en obligations du Crédit foncier et de la Banque de France. Il sera bon de mentionner cette faculté à la fin de l'art. 15.
De même il appartient au Préfet d'approuver le règlement intérieur, vous voudrez en conséquence inviter les administrateurs à modifier dans ce sens l'art. 16 § 2 ; la disposition de l'art. 18 ne concordant pas d'une manière absolue avec l'ensemble des prescriptions statutaires, il conviendra de la supprimer.
Lorsque ces changements auront été apportés au projet ci-joint, vous m'adresserez 150 exemplaires imprimés ou autographies du nouveau texte signé du président et du secrétaire du bureau. Je vous prie également d'y joindre les comptes-rendus annuels antérieurs à celui de 1865-1867 qui figure déjà parmi les pièces du dossier et de me transmettre en même temps celui de 1868-1869.

Le Comité déféra à cette demande ; les statuts furent modifiés, et, le 18 janvier 1870, le Président du Consistoire avisa le Préfet de l'envoi des 150 exemplaires modifiés conformément aux instructions du Ministre de l'Intérieur avec la prière de bien vouloir les transmettre à S. E. le Ministre, afin que cet utile établissement soit bientôt reconnu comme établissement d'utilité publique.
Ce qui fut fait ; et, le 28 août 1870, le Préfet fut avisé par le Ministre de l'envoi du décret impérial en date du 17 août qui reconnaissait comme établissement d'utilité publique l'Hospice-Hôpital Israélite de Mulhouse.

Ce décret est conçu en ces termes :

Napoléon, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français, A tous présents et à venir, Salut.
Sur le Rapport de notre Ministre Secrétaire d'Etat au département de l'Intérieur.
Vu l'avis du Conseil d'Etat du 17 Janvier 1806,
La demande en reconnaissance légale formée au nom de l'hospice-hôpital israélite de Mulhouse,
La délibération du consistoire israélite de Novembre 1868,
Les statuts de l'œuvre, les documents financiers, le plan de l'établissement, le procès- verbal d'enquête, l'avis du commissaire enquêteur et généralement toutes les pièces fournies à l'appui de la demande,
Vu la délibération du Conseil municipal de Mulhouse (Séance du 16 avril 1869),
Vu les avis du sous-préfet de Mulhouse et du préfet du Haut-Rhin,
Notre Conseil d'Etat entendu,
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article ler.
L'institution fondée en 1862, à Mulhouse (Haut-Rhin) en faveur des malades et des infirmes israélites du Haut-Rhin, est reconnu comme établissement d'utilité publique sous le nom d'hospice-hôpital israélite de Mulhouse.
Article 2.
Sont approuvés les statuts de cette œuvre tels qu'ils sont annexés au présent décret.
Article 3.
Notre Ministre Secrétaire d'Etat au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent Décret.
Fait au Conseil des Ministres, au Palais de Tuileries, le 17 août 1870.
Pour l'Empereur,
Et en vertu des pouvoirs qu'il nous a confiés
Signé: Eugénie.
Par l'Impératrice Régente
Le Ministre Secrétaire d'Etat au Département de l'Intérieur
Signé: Henri Chevreau
Pour Ampliation
Le Chef de la division du Secrétariat
J. Normann.

Il serait trop long d'énumérer tous les services rendus par l'hospice-hôpital israélite Mulhouse pendant les soixante-dix ans de son existence. Je me contenterai donc d'indiquer quelques détails que j'emprunte aux comptes-rendus publiés par la Commission administrative de l'établissement.
En 1892, la maison renfermait vingt-six pensionnaires infirmes, dont neuf hommes et dix-sept femmes. La moyenne de leur âge était de 75 ans.       .
Onze malades avaient été soignés pendant la même année, cinq hommes et six femmes, ils sont tous sortis guéris.
Sept pensionnaires, trois hommes et quatre femmes, étaient morts dans le courant de l'année.

Voici les noms des pensionnaires au 31 décembre 1892 :

Nordmann David, 90 ans, Héguenheim ; Geismar Félix, 78 ans, Grussenheim ; Brunschwig Corneille, 83 ans, Habsheim ;
Ebstein Abraham, 81 ans, Zillisheim; Bloch-Mayer, 55 ans, Wintzenheim ; Bloch Nathan, 77 ans, Porrentruy;
Weill Elie, 63 ans, Biesheim ; Haguenauer Jacques, 50 ans, Bergheim ; Schwob Isaïe, 67 ans, Pfastatt ;
Rhein Caroline, 72 ans, Sierentz ; Heinrick Sara, 78 ans, Pfastatt ; Cerf Pauline, 77 ans, Matzenheim ;
Ullmann Caroline, 55 ans, Seppois-le-Bas ; Dreyfus Caroline, 45 ans, Orbey ; Bloch Henriette, 70 ans, Cernay ;
Schwob Rébecca, 69 ans, Berne ; Bloch Rébecca, 65 ans, Hattstadt ; Bernheim Rébecca, 69 ans, Lörrach ;
Ullmann Jeannette, 67 ans, Zillisheim ; Ruef Henriette, 79 ans, Froeningen ; Ginsburger Esther, 67 ans, Héguenheim ;
Dreyfus Madeleine, 83 ans, Thann ; Lévy Henriette, 60 ans, Habsheim ; Bloch Sara, 57 ans, Durmenach ;
Marx Henriette, 78 ans, Uffholtz ; Schoppig Sara, 72 ans, Mulhouse.  

Dans le compte-rendu de 1901, on lit ce qui suit :

"Fondé il y a quarante ans par quelques hommes d'élite, guidés par le seul mobile de faire le bien et de soustraire à la misère les malades et les infirmes de la circonscription du Haut-Rhin; notre établissement de bienfaisance a abrité pendant ce laps de temps 265 pensionnaires et 607 malades passagers."
Nous avons donc tout lieu d'admettre que jusqu'à présent le nombre des pensionnaires se monte à environ 450 et celui des malades passagers à environ 750.
Tout le monde sera d'accord avec nous qu'une œuvre de ce genre mérite de sympathiques concours de toutes nos communautés et de tous nos coreligionnaires.
M. Ginsburger,
Bibliothécaire à l'Université de Strasbourg.

Transfert de l'Hospice à Pfastatt

En 1930, l'Hôpital Israélite est transferé à Pfastatt dans une grande villa, au milieu d'un parc magnifique, dans la banlieue de Mulhouse. Le Président de la maison de Pfastatt , jusqu'en 1940, est Emmanuel Schwab, originaire de Wintzenheim, fondateur des grands magasins Schwab de la rue du Sauvage, et président de la Communauté Israélite de Mulhouse avant guerre.

En 1940, les pensionnaires de l'hospice, sont expulsés d'Alsace et trouvent refuge à l'hospice de vieillards de Lons-le-Saulnier (Jura) pendant toute la durée de la guerre. Les dirigeants de la maison - Achille et Juliette Weill - s'occupèrent de leurs pensionnaires pendant toutes ces années sombres.

Lors de la Libération, la maison de Pfastatt n'est plus en mesure d'accueillir ses pensionnaires ce qui fait que bon nombre restent encore à Lons-le-Saulnier ou sont installés à l'hospice public de la rue Schlumberger. Pfastatt ne rouvrira ses portes qu'au début des années 1950, après avoir été entièrement remis en état et remeublé.
L'hospice prend alors le nom de Résidence René Hirschler, en hommage à celui qui commença sa carrière rabbinique à Mulhouse et périt en déportation avec son épouse. Il est encore dirigé par les époux Weill.

En 1963, le bâtiment d'origine est complété par une première aile, et par une seconde en 1980 avec la création d'une section de cure médicale. Les installations de l'aile centrale d'origine sont transformées en modernisées, offrant un confort accru aux résidents.

Depuis le 1er janvier 2005, la Résidence René Hirschler est devenue un Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), et accueille aujourd'hui les seniors de la région, quelle que soit leur confession, tout en permettant le maintien d'une vie juive par la célébration des offices dans la synagogue de l'établissement.


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