Les Juifs à Strasbourg au Moyen âge Le quartier juif de Strasbourg l’Ancien et le Nouveau Testament Juifs et Chrétiens d’aujourd’hui |
La concordance symbolique de l'Ancien et du Nouveau Testament |
Au Moyen Âge, des parallèles symboliques entre l'Ancien
et le Nouveau Testament ont été représentés dans
les églises et les cathédrales. Les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg sont particulièrement significatifs à cet égard.
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Les deux roses de l'Ancien et du Nouveau
Testament Il s'agit d'une œuvre d'un atelier strasbourgeois dit
"atelier du transept", datant d'environ 1235 (Ancienne Alliance)
qui évolue dans son style vers plus de fermeté (Nouvelle Alliance).
Elle est située dans la façade méridionale du transept
de la cathédrale.
Ces deux roses comportent autour d'un médaillon central une série de médaillons à figures symboliques, environnés d'écoinçons à motifs végétaux et accompagnés d'inscriptions signifiant :
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L'arche d'Alliance. Médaillon de la rose de la Nouvelle Alliance. Selon Hébreux IX:4 : "L'arche d'Alliance toute revêtue d'or, où il y avait la manne dans la cruche d'or, le bâton fleuri d'Aaron et les tablettes de l'Alliance." Le bâton fleuri s'y développe comme un palmier, au centre. |
Septiformis Spiritus. Médaillon de la rose de l'Ancienne Alliance faisant référence à Nombres 8:2. : "Parle à Aaron et tu lui diras : Quand tu feras monter les lampes, c'est au-devant de la face du Candélabre que les sept lampes éclairciront." Selon Apocalypse de Jean I:20, les sept lampes sont les sept églises. |
Des personnages bibliques tels que le roi Salomon incarnant les principes de la sagesse et de la royauté, Moïse, prince des prophètes en analogie avec le Christ dans le cénacle des apôtres, se trouvent également représentés sur les vitraux de la cathédrale. |
Le Jugement de Salomon Trois médaillons de la baie Transept nord III de la cathédrale de Strasbourg. Atelier strasbourgeois de la fin du 12 e siècle, d'influence byzantine via le Danube et l'abbaye de la Reichenau (lac de Constance), de style roman tardif. Entre la fausse et la vraie mère de l'enfant mort qu'elles ne reconnaissent pas et de l'enfant vivant qu'elles se disputent, le roi Salomon, nimbé et accompagné de son porte-épée, est à la fois le représentant de la puissance divine et du droit au sein de l'Empire romain-germanique. |
Salomon et la reine de Saba Un panneau de la baie Transept nord IV de la cathédrale de Strasbourg. Atelier strasbourgeois des environs de 1235-1240, dit "atelier du transept" ou "de l'Église et de la Synagogue". Les deux personnages, debout, personnifient les principes de la sagesse et de la royauté. Les inscriptions : Initium Sapient(iae) pour Salomon (la Sagesse) et Regina Austri(a) pour la reine de Saba (venue de l'Est). |