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Le mikvé : un lieu de purification

Le mot mikvé, qui signifie littéralement une concentration d'eau (Genèse 1:10), est un bassin d'eau de source ou de pluie répondant à des normes précisément définies par le droit rabbinique. C'est un bassin d'eau naturelle, dans laquelle une personne qui est devenue impure, se purifie rituellement par une immersion totale. Aussi bien pour les femmes que pour les hommes, l'immersion dans un bain rituel a été une pratique juive de longue date : future épouse, femme à l'issue de sa période menstruelle, nouvelle accouchée, prosélyte, homme d'une piété particulière, scribe se préparant à écrire un rouleau de la Loi.

Inscription du tympan de la Synagogue des femmes à Strasbourg, 13e siècle.
tympan
La Weiberschul

Le mot Weiberschul, signifie "synagogue des femmes".
Dans la tradition juive, les femmes sont séparées des hommes pour les offices religieux. En général, cette séparation est constituée par des rideaux, ou des balustrades et très souvent, les femmes ont leurs places à un étage supérieur.

Au 13e siècle, on signale en Rhénanie quelques synagogues comprenant des bâtiments séparés : une synagogue des hommes et une synagogue des femmes.
Inscription de ce fragment de pierre : "Filles de Sion, venez et voyez, la maison de prière et son D., la présence divine
en son palais"
Sur le revers de la pierre, nous trouvons
la date : "Au 26 du mois de Nissan, le premier des mois du sixième millénaire, qui correspond au jeudi 19 mars 1240", date de la mise en place de la pierre ou de l'inauguration de cet édifice.
Cette pierre semble confirmer qu'à Strasbourg, en 1240 une telle Weiberschul a été inaugurée.
La synagogue des femmes communiquait avec celle des hommes, pour que la femme qui dirigeait les prières puisse les harmoniser avec celles des hommes, et surtout, pour que les femmes puissent entendre les sermons des rabbins.
Celle-ci est la seule Weiberschul connue en Alsace.

Voir l'article de Robert Weyl : L'inscription dédicatoire d'une "WEIBERSCHUL" du XIIIème siècle à Strasbourg


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