Rencontre à travers le temps... un peu avant mes 12 ans
par Lior TOLEDANO
Ce texte a été écrit à l’occasion de sa bat-mitzwah, et lu devant tous les invités
Au détour d’une promenade familiale en Alsace
Cet hiver, en me promenant en famille dans la forêt du Hohwald en Alsace, je suis passée près de la maison où se trouvait peu avant la guerre, la pension cachère qui fut pendant presque vingt ans le rendez- vous des juifs orthodoxes d’Alsace. Cette pension était tenue par Madame Klein, la tante de mon grand-père,
Samy Kottek.
En écrivant cette étude je m’en souviens et j’y repense comme si j’étais devant ces lieux. Mes parents, au cours de la longue promenade qui nous conduisit à travers les forêts de sapins jusqu’au sommet du Champ du feu me racontèrent la vie de Samy Klein, cousin de mon grand-père. Mêmes initiales pour les deux cousins, mêmes prénoms. On les avait surnommés "le grand Samy (Klein) et le petit Samy (Kottek)" ! J’ai également lu sa biographie écrite par Chameau et d’autres articles..
J’ai découvert un jeune homme exceptionnel, qui pourrait être un exemple pour chacun de nous.
Ce qui m’a le plus marqué dans la vie de Samy Klein, c’est sa capacité à aller de l’avant, son courage, sa détermination constante !
Grand, fort, dynamique et courageux, Samy Klein semblait vouloir entraîner les jeunes juifs à vaincre le désespoir de la Shoah.
Orphelin de père depuis son plus jeune âge, il était proche des autres et les aimait tels qu’ils étaient Il parvenait à transmettre les messages d’espoir du judaïsme et ses valeurs spirituelles aux jeunes de sa génération, en des temps difficiles. Il comptait sur les jeunes pour perpétuer ce qu’il leur avait enseigné dans la nouvelle vie de l’après-guerre. Avec entrain et dynamisme, il était résolument tourné vers le "joyeux avenir " comme il disait.
Il fut rabbin et aumônier de la jeunesse et des Eclaireurs Israélites de France pendant la guerre. Il avait une grande culture juive et générale, une pratique rigoureuse des mitzvoth. Très ouvert à tous, il était fidèle à l’enseignement de Samson Raphaël Hirsch, "Torah im derekh eretz" (double engagement, dans la tradition et dans la société).
Il fut également militaire et résistant. Se sentant pleinement citoyen de la république, il s’était engagé dans la bataille de la Libération.
"Accomplir son devoir et l’accomplir entièrement"
"Ceci n’est pas un testament. Ne possédant rien, je n’ai rien à léguer à qui que ce soit. Mais la vie, en cette saison, ne tient qu’à un fil, et plus l’on est jeune, et plus vite l’on risque de disparaître, au hasard d’une balle, au gré d’un occupant ou de l’un de ses complices. C’est pourquoi, à 29 ans - l’âge où mourut mon père (que son souvenir soit bénédiction), des suites de Holzminden (1) - j’essaie de fixer par écrit quelques désirs dont on voudra bien tenir compte - dans la mesure du possible - au cas où je serais emmené au loin, voire si je disparaissais pour l’éternité."
Le dernier message de Samy m’a beaucoup intéressée. C’est sa dernière lettre à son épouse. Il y parle de son métier de rabbin, fait l’éloge de Marguerite sa femme, se projette dans l’avenir de ses enfants et du judaïsme français. J’en cite et commente ici quelques brefs passages.
"Quoi qu’il advienne, ma dernière pensée sera pour vous, mes chéries, que j’ai passionnément aimées, de façon fort différente, comme mère, comme sœurs, comme femme, comme filles. Ne récriminez pas contre l’incompréhensible justice de Dieu. Essayez plutôt par vos pensées, vos paroles et vos actes, de faire cesser l’incompréhensible bêtise des hommes ". Cet extrait est touchant et poétique, Samy veut ici exprimer une chose vraie : On ne sait pas comment Dieu juge et pourquoi il le fait parfois sévèrement, alors mieux vaut essayer de nous concentrer sur nos actes…
En tant que bat-mitzva, un passage m’a particulièrement touchée ; il y parle de ses filles et de l’avenir qu’il leur souhaite : "qu’elles deviennent, non pas de ces filles insouciantes et superficielles, mais des femmes cultivées et intelligentes, fortes et travailleuses et pour qui le sentiment de l’honneur - si bafoué aujourd’hui - ne soit pas un vain mot. Tu ne négligeras rien pour leur formation juive : je désire qu’elles soient instruites en hébreu, en Bible, en prières et en prescriptions et de bonne manière. Enseigne toi-même les rudiments et prends pour elles par la suite, un Maître compétent ; je serais heureux qu’elles sachent lire l’hébreu à l’âge de cinq ans, comprendre les prières essentielles à l’âge de huit ans et traduire la Bible à douze ans. Si le Mouvement des E.I.F. évolue dans le sens où il semble s’orienter, alors qu’elles y entrent. Mais qu’elles soient Eclaireuses d’esprit en tout cas. Au point de vue de la culture générale, quelles que soient leurs aspirations, veille surtout à la formation littéraire, à la correction de leur langage, à la beauté de leur style (…) Et qu’elles deviennent des juives françaises, imbues de l’honneur d’Israël et de la double richesse que confèrent Israël et la France. "
Samy est exigeant, il accorde de l’importance à tout pour l’éducation de ses filles et ne néglige aucune dimension : la double référence à Israël et à la France est présentée comme une richesse. L’éducation juive de qualité est présentée en détails et la culture générale est également importante pour lui. Samy insiste aussi à plusieurs reprises sur la compréhension des textes de la prière et de la Bible. Tout cela montre qu’il était un homme intelligent et conscient de la vie. Le projet qu’il a pour ses filles, et qui peut servir de modèle à chacun et chacune de nous, ressemble au but qu’il s’était sans doute fixé durant toute sa vie.
"Et rappelez-vous que rien ne vaut l’étude : La Torah importe plus que tout. Enfin, à tous, aux miens et à mes amis, à ceux que j’aime et qui me le rendent, à mes enfants surtout, je lègue cette ultime pensée : Accomplir son devoir et l’accomplir entièrement, sans défaillance ni lâcheté, tel est le but suprême de la vie." Ces dernières phrases sont très fortes ! Elles résument ce que Samy Klein a réussi à faire durant sa vie, si brève fut-elle. A nous de continuer : il reste un éclaireur pour nos vies.
J’ai choisi de mieux connaître Samy Klein
Pour moi, il est en effet un Eclaireur au plein sens du terme, celui qui marche en avant pour éclairer et guider sa troupe. C’est pour cela que, en tant qu’ "Eclai", pour ma bat-mitzva qui est célébrée l’année du 80ème anniversaire des E.I.F., j’ai choisi de parler de Samy Klein, l’éclaireur. Homme intègre et loyal il a assumé son destin avec courage et humanité et un immense sens des responsabilités. Il était déterminé dans sa lutte contre la méchanceté humaine.
- Ses études
- Après des études secondaires au lycée Kléber à Strasbourg, Samy entreprend des études à l’école rabbinique de Paris. Il choisit de poursuivre sa formation dans une yéshiva de Lituanie, à Telsch dans une communauté bien vivante.
Il revient en France, obtient son diplôme de rabbin et entre à l’école d’officiers pour devenir combattant .
Avec l’arrivée des réfugiés, la démographie des Juifs de France est bouleversée. On manque de rabbins. Pour la première fois, on crée un poste d’aumônier de la jeunesse. Il est proposé d’emblée à Samy Klein, qui se trouve alors à Vichy.
- Les EIF
- Frédéric Shimon Hammel (Chameau), commissaire général, lui demande de se joindre à l’équipe nationale des Eclaireurs Israélites de France. C’est à ce titre que Samy coordonne les différentes organisations de jeunes et les orientera vers une certaine unité d’action ( EIF, Yechouroun, Mouvements haloutsiques …),
En juin 1941, Samy épouse Marguerite. Castor les envoie en Afrique du Nord pour aider les chefs EI.
Ils s’installent ensuite à Marseille où ils côtoient de nombreux intellectuels Juifs.
Nommé rabbin d’Aix-en-provence Samy continue d’exercer les fonctions d’aumônier de la jeunesse et d’aumônier des EIF.
A Marseille, toujours soucieux de rassembler les jeunes Juifs, Samy crée un Comité de Coordination de la Jeunesse Juive, qui rassemble des sionistes, des orthodoxes, des laïques, des pluralistes…
- La famille
- Samy et Marguerite ont eu deux filles, dépassant ainsi la peur d’avoir des enfants en cette période. Ils avaient confiance et allaient toujours de l’avant ! On sait aussi que Samy a demandé à Marc Haguenau de se marier malgré les dangers de l’époque en raison de l’importance de cette mitsva.
Annie-Rose, sa première fille naquit quelques jours après l’invasion de la zone Sud. La famille s’installe près de Roanne, le centre de son activité étant alors à Lyon . Mais Samy déploie une activité dans toute la région .Il est rabbin, animateur, aumônier…Les responsables spirituels sont rares en cette période de guerre. Il est amené à seconder le grand rabbin de France Isaïe Schwartz ainsi que le grand rabbin Jacob Kaplan. Il se déplace beaucoup, vous pensez bien, il a trois métiers ! Il rejoint sa famille le Shabath.
- La Résistance
- Très vite son action se déroule aussi dans le cadre de la Résistance.
Lorsqu’il va prévenir lui même des familles juives de Roanne d’une prochaine rafle, il se retrouve nez à nez avec la Gestapo dans un appartement. L’agent trouve dans sa serviette une Bible en hébreu. Une discussion avec le nazi s’engage sur les rapports entre la Bible et le Talmud ! Samy Klein est un habile jeune homme et il répond nonchalamment en tant que rabbin. Un autre agent SS fait remarquer à son collègue que la radio est réglée sur la BBC, mais le nazi en pleine discussion avec Samy n’y prêtera pas attention. Samy aura curieusement la vie sauve, ainsi que la famille juive qui habitait là et qui avait eu le temps de s’enfuir.
Après cet épisode, il se fait établir de faux papiers sur lesquels figure le métier de pasteur protestant. Arrêté par la Gestapo et interrogé par Barbie, il trompe encore une fois l’ennemi grâce à sa connaissance de la religion protestante et de la langue allemande !
Peu de temps après le débarquement du 6 juin 1944, il tente de s’embarquer pour un maquis "Armée Secrète" avec deux cousins. Il ne se joint pas au maquis EIF, sans doute, selon Chameau, parce que en tant qu’aumônier du mouvement il ne veut pas se trouver avec de jeunes juifs dans une lutte qui exigera parfois la non-observance des mitsvoth. Il craint que son attitude ne soit un mauvais exemple pour eux, lui dont toutes les actions et la pensée sont imprégnés d’un judaïsme vivant, dynamique et exigeant. Dans un autre maquis il sera déchargé de ses responsabilités éducatives.
- L’arrestation
- Il est arrêté par la Gestapo dans une gare de la banlieue de Saint-Etienne, (on sait qu’il a été dénoncé par un juif). En cellule il rencontre des coreligionnaires et étudie avec eux la Bible tout en gardant sa fausse identité de pasteur protestant ! Certains qui ont survécu, ont pu raconter qu’un pasteur protestant leur avait parlé du judaïsme comme jamais personne auparavant ne l’avait fait !
A l’un d’eux il dira : "prends ce livre, je n’en aurai plus besoin, je crois que je ne sortirai pas vivant d’ici. Crois en Dieu, ne désespère jamais. " !
Elsie, sa deuxième fille est âgée d'à peine deux mois lorsque l’organisation de L’ "aide aux mères" qui les soutenaient dans le sauvetage des enfants et adultes juifs, vient chercher la famille à Roanne. C’est là que Marguerite se doute qu’il s’est passé quelque chose de grave avec Samy. Elle recevra le dernier message qu'il a écrit peu avant sa mort et déposé chez des amis.
Samy Klein fut fusillé par les Allemands le 7 juillet 1944 à l’age de 29 ans, au bord d’un champ couvert d’une riche moisson. Comme "la riche récolte qu’il avait amassée en lui pour nous", dira Marguerite…
- Le dernier message de Samy et l’amour qu’il y exprime guidera Marguerite durant toute sa vie
- Femme extraordinaire et courageuse, elle élèvera seule ses deux filles tout en exerçant sa profession de médecin. Pendant des années, elle sera présidente des EIF et commissaire de la branche féminine. Elle représentera les Eclaireuses Israélites à la Fédération Française des Eclaireuses. Dans toutes ces fonctions, elle aura à cœur de diffuser le message de Samy.
"Eclaireuses d’esprit en tout cas"
"Si le Mouvement des E.I.F. évolue dans le sens où il semble s’orienter, alors qu’elles y entrent. Mais qu’elles soient Eclaireuses d’esprit en tout cas", écrit Samy Klein au sujet de ses filles. Après lui, mes grands parents et parents ont été EEIF (et le sont encore bien sûr !). J’ai également rejoint le mouvement depuis quelques années. Pour ma part je pense que les EEIF ont bien évolué au fil des ans dans le sens que souhaitait Samy Klein. Un des groupes locaux EI, celui de Sarcelles, porte d’ailleurs son nom.
- Pour moi
- Pour moi le mouvement est source d’enrichissement dans de nombreux domaines. On y rencontre des jeunes provenant de milieux très différents et avec des niveaux de pratique religieuse divers avec qui l’on échange des idées, des blagues, des expériences. Pour certains, les EI sont leur seul contact avec le judaïsme. Grâce au "Minimum commun " de pratique, le judaïsme est vécu et transmis avec chaleur et dynamisme. Samy souhaitait que les juifs ne s’isolent pas chacun dans sa conception du judaïsme. Il écrit dans son dernier message : "C’est le judaïsme traditionnel qui devrait demain inspirer les chefs du judaïsme français. Aussi serait-il souhaitable que les E.I.F. resserrent leurs liens avec Yechouroun et Mizrahi. Quelle force, spirituelle et matérielle représenterez-vous ensemble si, au lieu de vous jalouser mesquinement, vous ne formez plus qu’un bloc."
Samy Klein affirmait sans relâche : "rien ne vaut l’étude : La Torah importe plus que tout. ".
Il avait inscrit dans la Bible qui ne le quittait jamais, ce passage des Pirké Avoth : "Ce livre, tourne-le et retourne-le, car tout s’y trouve...". Comme aumônier, il avait formé les chefs à cette exigence :"L’application de cet idéal E.I.F. exigera de ta part des privations et des sacrifices. En effet certaines heures que tu aurais voulu consacrer à la promenade ou au farniente, il faudra les donner à l’étude " (…) "Même si tu ignores l’hébreu ou que tu ne possèdes pas de Bible en hébreu, te voilà donc capable, cheftaine et chef, d’utiliser la Bible au moins une fois par semaine, pour toi-même et pour ton unité. Une telle étude hebdomadaire est indispensable à ta formation et à celle de tes éclaireurs."
Aux EEIF aujourd’hui, l’étude de la Torah se pratique tous les matins après l’office, à travers ce que l’on appelle la "Page Juive". De façon générale, les EI aident chaque enfant à construire son identité juive, grâce à des activités pédagogiques, des camps et des week-ends à thème...
- La prière
- La prière en commun est un moment important durant les camps EEIF, Samy insistait sur cette dimension dans sa formation des chefs... :
"Dans nos synagogues, sur le frontispice de l’Armoire Sainte, figure cette exhortation : "Sache devant qui tu te trouves". Il suffit, pour bien prier, d’avoir constamment cette phrase présente à l’esprit, car si la forme extérieure de nos Psaumes et de nos bénédictions n’est pas négligeable, c’est quand même, en fin de compte, l’esprit dont ils sont animés par nous qui leur donne tout leur sens. Cet esprit doit être de simplicité et de sérieux, parfois convient-il d’y ajouter quelque solennité, la ferveur toujours. Mais avant tout, il est nécessaire de comprendre les prières, qui sont les seules choses au monde qu’un homme, même cultivé, arrive à dire ou à chanter sans y comprendre un traître mot. Une fois que l’on les aura comprises, chacun pourra les imprégner de sa propre personnalité, suivant son état d’âme, ce qui donnera aux prières le cachet d’originalité dont elles ont tant besoin ". Après un exposé détaillé sur la prière, Samy dit aux chefs : "Si nous sommes d’accord, nous adopterons pour la prière la formule que voici : Perfectionnons constamment notre prière pour être perfectionnés par elle ".J’ai placé cette phrase en exergue sur la couverture de la brochure de ma bat-mitzva.
- La pédagogie EI
- La pédagogie des EI a pour base l’éducation du jeune par le jeune. Elle permet à chacun de prendre ses responsabilités selon sa personnalité, et d’aller de l’avant. Samy, l’éducateur, étant lui-même chargé de responsabilités bien que très jeune, accordait beaucoup d’importance à cette démarche et y voyait une source de dynamisme. La mixité vécue avec naturel et respect de l’autre, est une des spécialités EEIF ! Les enfants et adolescents, garçons et filles, vivent, jouent et réfléchissent ensemble. Samy Klein avait accepté ce principe, de son temps déjà les collectivités et les équipes de travail étaient mixtes. Bien qu’issu d’un milieu de très stricte observance, il se libéra de certaines de ses intolérances et se mit à la portée de ceux qu’il avait la charge de conseiller et de guider .Il écrivit à l’usage des chefs un article sur la sexualité intitulé : L’aspect religieux de la question des rapports entre hommes et femmes.
"Sur le plan moral, toutes les qualités devant entourer la vie sexuelle se résument dans le mot de pureté ; (…) pour l’homme, la femme ne saurait être un jouet ou un être inférieur destiné à son délassement physique, mais une compagne égale qui l’aide à créer la vie ; (…) la pureté implique que l’on ne considère pas l’acte sexuel comme une sorte de péché. (...) Il apparaît que la pureté sexuelle, qui conditionne toutes les autres, est le fondement de toute morale religieuse et, plus particulièrement, de celle du judaïsme. "
Les EI militent pour de nombreuses causes sociales, telles que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la solidarité avec les plus démunis (exemple : l’opération Hag Saméah Lé- Pessah) ou les visites des personnes âgées. Ils sont également engagés dans des actions humanitaires hors de France. Ce principe d’engagement pour la vie aux cotés de ceux qui sont dans le besoin, qu’ils soient juifs ou non, a guidé Samy toute sa vie. Chaque ligne de sa biographie le montre : Il luttait pour la liberté de tous et contre l’injustice là ou elle se trouvait.
Mes sources :
- Mes chefs EI, mes grands parents et mes parents
- Frédéric Hammel (Chameau) : Souviens-toi d'Amalek - Témoignage sur la lutte des Juifs en France (1938-1944) , Ed. C.L.K.H., Paris (monographie consacrée à Samy Klein et à Marguerite)
- Théo Klein : "Combattants de la liberté", Le monde juif, décembre 1994
- Moise Cohen : "Les vérités du rabbin Samy Klein", Information Juive, septembre 1999
Note :
- Holzminden : C’est à la suite de son internement dans ce camp ( appele Holzminden) que le père de Samy, qui était citoyen francais mais avait épousé une Allemande, décéda de maladie après la première guerre mondiale.