1885 bis 3. 7. 6. |
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Traduction Monument pour notre maître et rabbin R. Eliezer, fils de M. Yehoudâh Bloch, rabbin de la communauté de Haguenau en souvenir éternel, qu'il nous protège, Amen ! Oh ! pleure, toute notre communauté, car la gloire est partie d'Israël, la couronne est tombée de notre tête ; notre sceptre de force est brise ; en deuil est changée notre joie. Il a été demandé a l'Académie d'en haut le jour de Simhalh-Thôrâh et a été enterré avec grand honneur le jeudi 25 Thichri 5658. R.i. p. |
Lazarus Bloch, époux de Cécile Blum, fils de Léopold et de Mathilde Loewengarth, né à Bischheim, est décédé le 19 octobre 1897. Il était sorti de l'Ecole Rabbinique de Metz à l'âge de 24 ans et fut rabbin à Haguenau pendant 44 ans (depuis 1854). Voir Univers Israélite du 29 octobre 1897.
3003 S. 14. |
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Traduction Ci-gît : Le Rabbin Chimeon, fils de Mardokhaï, qui fut rabbin et guide dans les cités de Durmenach, Altkirch et Haguenau. Pasteur fidèle de sa communauté, charitable envers les pauvres, père des orphelins, conseiller avisé des malheureux. La mort amère vint l'arracher la veille du Sabbat 16 Tèbheth 693 (+ 5000), il fut enterré dimanche le 17. L'ont pleuré ses proches, ses amis et toutes ses connaissances. R.i. p. |
Pour représenter les communautés annexes, nous avons choisi les stèles d'un rabbin de Wingersheim et d'un autre de Schirrhoffen. :
1860 S. 3 |
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Traduction Ci-gît : Le rabbin Abraham, fils de Raphael halévi de Wingersheim. Jour et nuit ne cessa sa bouche d'étudier et ses élèves, il les enseigna avec conscience, comme il convient. Il pratiqua la charité et la bienfaisance Déc. et enterr. le 11 Nissâne 569 + 5000 R.i. p. |
Comme Wingersheim n'a jamais été un siège rabbinique, il s'agit probablement d'un rabbin à titre honorifique.
La date correspond au 28 mars 1809. Serait-ce un ascendant du rabbin Alfred Lévy (Nordhausen et Bonn), qui était natif de Wingersheim et qui portait le même nom ?
1726 S. 3 |
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Traduction Détournez-vous du chemin, rassemblez-vous venez ici, Lamentez-vous, car un pieux a cessé de vivre, n'est plus ! Ah ! Lundi 16 Sivane, comment t'oublier, Car en lui tomba la couronne fleurie de notre tête. Pasteur fidèle, il a été, notre père, notre maitre ; Une lumière à ses pieds, ô D., ta Thôrâh, Une source d'eau vive, où puisait sa langue, Un ruisseau paradisiaque, où il abreuva son troupeau, D-s son jeune âge il étudia et enseigna ta Thôrâh, ô D. ; Par ses vertus il était une protection pour Israël ; D. l'a enlevé en l'année 5614, Mais une chose il nous a laissée de toutes ses œuvres, C'est son souvenir qui ne s'est pas perdu parmi les habitants de la terre. Le jour viendra, où le Créateur pensera à tous ceux qui lui sont proches, Et parmi eux, a R. Aron, fils de R. Lazé (23) rabbin à Schirrhoffen. |
Aron Lazarus (24), rabbin de Schirrhoffen, décédé le 12 juin. 1854 était le père de Zacharie Lazarus, né à Schirrhoffen en 1829. Ce dernier fut élève de l'Ecole Rabbinique de Metz de 1847 à 1855 et succéda à son père, ensuite, jusqu'à sa mort (1898), il fut rabbin à Westhoffen. La complainte inscrite sur la pierre tombale est sans doute l'oeuvre du fils, qui était encore élève a l'Ecole Rabbinique à ce moment-là. Voici une de ses "poésies" comme on les inscrivait à titre de souvenir dans des albums, avec acrostiche au commencement et rime à la fin des vers. Si on compare cette épitaphe à celle qu'on composait deux siècles auparavant, on s'assurera que chaque époque a son style et son goût.
Quelques semaines avant Aron Lazarus sa femme Réchela était morte (3 mai 1854). Leur fils a pleuré sa mère dans une élégie du même genre. La voici, copiée cette fois sur la pierre :
Joseph BLOCH, 1953 |
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