Le Cercle MENACHEM TAFFEL
mercredi 14 février 2024 : commémoration du massacre de la Saint-Valentin
Le Cercle MENACHEM TAFFEL vous invite à célébrer la mémoire des victimes de ce massacre le mercredi 14 février 2024 à 12H45 H en déposant une pierre, une fleur ou une pensée, |
dimanche 10 décembre 2023 : Déambulation
citoyenne
Rendez-vous à 11h30 rue des Orfèvres. |
vendredi 1er décembre 2023
Nous nous réunirons, comme depuis 26 ANS, avec nos bougies à
16H45 devant la plaque dédiée à la mémoire
des 86 victimes juives, apposée
à l'entrée de l'Institut d'Anatomie normale à l'Hôpital
civil de Strasbourg. |
Communiqué.
Nous célébrons depuis tant d’année l’anniversaire
du génocide arménien du 24 avril 1915 , Place de la République,
aux côtés d’ Alsace-Arménie de notre si vieil
ami Pierre Zouloumian. Zakhor Nous avons pris connaissance de l’Appel de notre maire en date du 30 août dernier « 9 mois que les Arméniens de l'Artsakh sont coupés
du monde, pris au piège. Le Cercle Taffel en appelle à la paix entre les deux pays et à la reprise des négociations sous l’égide de la Communauté internationale. Il suggère de revitaliser un projet qui lui tient à cœur
depuis plus de trois ans, celui de voir Strasbourg planter un sapin
au mémorial d’Erevan. Dès 2020, nous nous étions rapprochés, avec
Michel Dreyer, grâce à Pierre Zouloumian, de Mr Paruyr
HOVHANNISYAN ( représentation de l’ Arménie auprès
du C E) Pour le Cercle |
1er juillet 2023 : Chemin
de la mémoire et chemin de croix
Visite des lieux de déportation dans
la vallée de la Bruche en Alsace
Il reste quelques places dans le bus affreté par le CERD, qui partira le 1er juillet à 10 de la place de Bordeaux à Strasbourg. Visite gratuite selon l'itinéraire suivant : http://judaisme.sdv.fr/perso/gyfeder/memoire.htm Repas tiré du sac. Retour à 17H. Voir l'article sur le site Cercle CREME, qui avait présenté un déroulé presque exhaustif de la visite très riche de 2022 : https://cerclecreme.com/visite-de-lieux-de-memoires-deportation-vallee-de-la-bruche-struthof-camps-de-redressement/ |
Jeudi 1er décembre 2022
Nous invitons les membres des groupes stigmatisés par les Nazis
: malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds
et malentendants, tous les malades chroniques, assassinés parce
qu’impropres à la perpétuation de la race aryenne,
improductifs et coûtant cher à la société.
Sont également attendus les représentants des communautés
victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne,
rwandaise, bosniaque, tsigane, juive). Notre travail pédagogique se poursuit depuis 30 ans pour essayer
de favoriser l’enseignement du contenu, et de l’essence
du procès de Nuremberg dans les facultés de sciences et
de médecine.
G Y Federmann 0388251230 - federmanja@gmail.com
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Semaine de la Mémoire et de la Transmission
2022
G Y Federmann 0388251230 - federmanja@gmail.com |
14 février 2021
Le Cercle MENACHEM TAFFEL vous invite à célébrer la mémoire des victimes du massacre de la Saint-Valentin (1349) le dimanche 14 février 2021 à 11 H en déposant une pierre, Place de la République, lieu du massacre, au pied d'un des 4 Ginko Biloba offerts en 1880 à Guillaume II ( dernier empereur allemand) par Mutsuhito (122 ème empereur japonais).
G Y Federmann 0388251230 - federmanja@gmail.com |
27 janvier 2021
27 JANVIER : cette journée, qui marque l'anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en 1945, a été choisie par l'Assemblée Générale des Nations Unies pour devenir Journée Internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste. Pour la France, cette journée du 27 janvier été intitulée JOURNEE DE LA MEMOIRE DES GENOCIDES ET DE LA PREVENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITE. Nous invitons : Mercredi 27 janvier 2021 à 12h45, Place de la République à Strasbourg
Nous rappellerons le travail effectué par le Cercle Menachem Taffel
pour que l'éthique médicale ne se fige pas, sorte des
murs des Universités, vive et serve de socle pour la formation
des futurs médecins. Ce travail concerne aussi bien la reconnaissance
du passé, dont un des aboutissements a été le Quai
Menachem Taffel, inauguré officiellement le 12 mai 2011,
que notre implication dans les combats contemporains. Nous prônons aussi l'accueil inconditionnel des usagers vulnérables et fragilisés dans les cabinets libéraux, en ville, comme partie prenante du service public, tant sollicité par les défis de l'épidémie de Covid 19. « Plus jamais ça ! » G Y Federmann 0388251230 - federmanja@gmail.com |
1er décembre 2020
Nous invitons les membres des groupes stigmatisés par les Nazis : malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds et malentendants, tous les malades chroniques, assassinés parce qu'impropres à la perpétuation de la race aryenne, improductifs et coûtant cher à la société. Sont également attendus les représentants des communautés victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne, rwandaise, bosniaque, tsigane, juive). G Y Federmann 0388251230 - federmanja@gmail.com |
30 octobre 2020 : Le Prix Véronique DUTRIEZ 2020 a été attribué à Loïc LUTZ
Programme de juin 19
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Programme de la 13 ème Semaine de la Mémoire et de la Transmission ( 2019)
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Réunion du 1er décembre 2018 - 1er décembre 1944 : le Commandant RAPHEL découvre des restes des 86 victimes juives des expérimentations sur l'homme faites par les Nazis. Nous invitons les membres des groupes stigmatisés par les Nazis : malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds et malentendants, tous les malades chroniques, assassinés « parce qu'impropres à la perpétuation de la race aryenne, improductifs et coûtant cher à la société ». Sont également attendus les représentants des communautés victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne, rwandaise, bosniaque, tsigane, juive). |
Programme de la 12ème Semaine de la Mémoire et de la Transmission (2018)
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Mercredi 14 février 2018 - 13h : commémoration du massacre de la Saint Valentin (1349)
Que le droit d'asile mobilise au nom de la (Place de ) la République.
"Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire"
Rémi Fraisse
Or, si les hommes sont égaux, c'est bien devant la mort. Ce qui la rend sacrée. Dans la mort, il n'y a plus de distinction ni de discrimination. Tous les os ont la même couleur. Au-delà de l'appartenance communautaire du Vivant, la mort touche à l'universalité de notre condition humaine. Les bourreaux et les profanateurs ne supportent pas cet invariant. Ils ne supportent pas quelque chose de fondamental (et de fondateur) qui qualifie notre condition commune. Ils s'en excluent. Ils s'excluent du champ collectif symbolique de l'humanité, comme tous les bourreaux. Exclusion qui ne frappe jamais les victimes malgré l'horreur de leur destin. "Le Devoir de Mémoire" et plus encore "le Devoir de Connaissance" sont plus que jamais nécessaires. Ils s'adressent aussi aux bourreaux que la justice des hommes civilisés condamnera mais que nous ne voulons "pas exclure" du champ de l'humanité. Nous rappellerons toujours qu'Auschwitz est la déclinaison de l'alphabet de l'horreur (Du A jusqu'au Z) que l'homme a pu s'infliger à lui-même. Comment comprendre cette haine de soi se focalisant sur un bouc émissaire à la fonction expiatoire ? Nous sommes témoins de la persistance de nombreux actes racistes, exacerbés encore par les tragiques attentats de 2015, année noire, dans une Europe qui est aussi menacée par la "communautarisation". L'influence des populismes et de l'extrême-droite est grandissante . Les conditions d'un nouveau massacre de la St Valentin 1349 sont-elles donc toujours vivaces ? On se souvient en effet que la ville libre de Strasbourg, indépendante du pouvoir impérial du St Empire des Habsburg, en possession probablement de l'une des toutes premières constitutions écrites , va exterminer, en les brûlant, tous "ses" juifs le 14 février 1349 en les accusant d'être à l'origine de la peste. L'Ammeister , chef des métiers, président effectif de l'administration de la ville, élu annuellement, Peter SCHWARBER, sera banni pour avoir tenté de les sauver . Le Cercle MENACHEM TAFFEL a obtenu que le nom de ce juste soit donné à une rue de la ville. Nous attendons la pareille de la Ville de Benfeld : Les juifs sont montés nus au bûcher car leurs bourreaux s'étaient rendu compte qu'ils avaient cousu leur richesse dans la doublure de leurs vêtements pour les emporter dans la mort. On raconte que certains strasbourgeois pris de remords restituèrent la part de ce butin à l'Œuvre- Notre-Dame …pour la construction de la cathédrale à laquelle les juifs de Strasbourg auraient donc contribué ! Le Cercle MENACHEM TAFFEL vous invite à célébrer la mémoire des victimes de ce massacre le mercredi 14 février 2018 à 13h en déposant une pierre place de la République, lieu du massacre.
G Y Federmann 0388251230 federmanja@gmail.com
[1] Le 15 février 1953, lors d'une manifestation de certains élus de la région contre le verdict de Bordeaux, qui avait condamné les meurtriers d'Oradour-sur-Glane, dont treize "malgré-nous", le monument aux morts de Strasbourg avait été revêtu de crêpe noir en signe de protestation. |
Programme de la 11ème Semaine de la Mémoire et de la Transmission
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Réunion du 1er décembre 2017
Tous les groupes stigmatisés par les Nazis : malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds et malentendants, tous les malades chroniques, assassinés parce qu'impropres à la perpétuation de la race aryenne, improductifs et coûtant cher à la société, sont invités à se joindre à nous. Sont également attendus les représentants des communautés victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne, rwandaise, bosniaque, tsigane, juive). Nous rappellerons le travail effectué par le CercleMenachemTaffel pour que l'éthique médicale reste historique, actuelle, et serve de socle pour la formation des futurs médecins. Ce travail concerne aussi bien la reconnaissance du passé, dont un des aboutissements a été le Quai Menachem TAFFEL, inauguré officiellement le 12 mai 2011 par le Maire de Strasbourg, que notre implication dans les combats contemporains. Notre travail pédagogique se poursuit pour essayer de favoriser l'enseignement du contenu, et de l'essence du procès de Nuremberg dans les facultés de sciences et de médecine.
G Y Federmann 0388251230 federmanja@gmail.com
[1] le Commandant RAPHEL du Service Cinématographique de l'Armée, a découvert le 1er décembre 1944 des restes des 86 victimes juives (17 sujets entiers et 166 segments de corps) de la chambre à gaz du Struthof qui ont été assassinée pour servir de sujets aux expérimentations sur l'homme en août 43 |
Programme de la 11ème Semaine de la Mémoire et de la Transmission
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Inauguration de la rue Peter Schwarber à Strasbourg : jeudi 9 juillet 2015 Peter Schwarber était l'Ammester de Strasbourg qui tenta en vain de s'opposer au massacre des Juifs, dit "massacre de la Saint Valentin", le 14 février 1349.
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Le Cercle Menachem Taffel vous convie à deux manifestations exceptionnelles autour de Boris Pahor : Boris Pahor, qui va fêter ses 102 ans le 28 août prochain à Trieste, est un rescapé du Struthof et de Dachau. Alors que la plupart des internés et des déportés, qui ne sont en fait jamais véritablement "revenus", s'imposait, pour survivre, "le droit à l'oubli", lui a toujours témoigné de manière magistrale et notamment dans ce livre pudique, lucide et digne. Il a toujours cherché à donner sens aux raisons du totalitarisme, pour mieux lutter contre ses effets mortifères, et à témoigner de l' innommable pour encourager les plus jeunes à s'affirmer et pour rappeler que "la modernité d'Auschwitz et du Struthof" doit nous imposer de " résister" dans nos quotidiens afin que nous puissions continuer à construire une Europe de paix. Nous remettrons à Mr Pahor le 9ème Prix Véronique Dutriez, qui a consacré sa vie à la défense des sans papiers . Samedi 20 juin à 18h au cinéma Odyssée, projection du documentaire ”Boris Pahor, portrait d'un homme libre” en présence de la réalisatrice Fabienne Issartel, suivie d'un débat avec Boris Pahor. "A la fin de la projection, quand nous entrons dans la salle, Boris Pahor et moi, le public se lève et applaudit à tout rompre pendant de longues minutes.Je regarde les gens un par un et je vois qu'ils ont des larmes dans les yeux. Puis je dis quelques mots avant de laisser la parole à Boris Pahor. Chaque fois le miracle se reproduit. Les gens n'en reviennent pas de voir entrer en chair et en os le héros de mon film dont la facture s'apparente quelque peu à de la fiction. Boris Pahor, 102 ans leur parle en flots continus de l'esprit de résistance qui a régi toute sa vie. Je lui tiens le micro. Yann Nicol, médiateur du débat ne peut pas "en placer une" non plus. Tous ces moments sont à vivre au présent comme s'ils étaient les derniers. Alors nous écoutons Boris bien sagement comme des enfants." Fabienne Issartel. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Cérémonie nationale du Souvenir dimanche 21 juin à 8h30 à l'ancien camp de Struthof-Natzweiler. |
Cérémonies du 26 avril 2015 Nous nous réunirons pour la 16ème fois, le jour du "Souvenir des Déportés », le dimanche 26 avril prochain, à 10h00, devant l'Institut d'Anatomie Normale à l'Hôpital civil. Dr Georges Yoram Federmann 03.88.25.12.30 / 06.14.70.42.42 |
1er décembre 2014 à 17h45 : Bougies de mémoire et d'espérance Répondant à l'appel du Cercle Menachem Taffel, une trentaine de personnes ont rendu hommage aux victimes juives de la Déportation, lundi soir, à l'hôpital civil de Strasbourg. L'heure était au recueillement lundi devant l'institut d'anatomie normale, là même où le 1er décembre 1944 furent découverts par le commandant Raphel les restes des 86 juifs victimes des expérimentations faites sur l'homme par les nazis au camp du Struthof. Il convient aussi de rappeler que le 5 janvier de la même année, cent "malades mentaux » avaient été déportés de Hoerdt et Stephansfeld (Alsace) vers Hadamar pour y être assassinés. C'est cette horreur dont a parlé avec force Georges Yoram Federmann, président du Cercle Menachem Taffel, devant ce bâtiment érigé par les Allemands. Il en a appelé à un monde où l'humain et la fraternité prendraient le pas sur la productivité et la compétition. Et d'inviter ses confrères médecins à se libérer de l'institution pour laisser parler leur générosité. Avant-première Celle dont a fait montre par exemple l'hématologue Robert Waitz, sommité humaniste de l'Université. Jeff Levy, un membre du Cercle Menachem Taffel, a manifesté sa joie de participer à cette cérémonie, tandis que Catherine Lévy a présenté le projet Janus qu'elle soutient avec conviction et qui tend à permettre au malade d'être au centre de sa propre histoire. Hubert Hiegel, du Groupement d'entraide mutuelle des usagers de la psychiatrie, et l'historienne allemande Renate Rosenau se sont félicités d'être associés à ce travail de mémoire qui doit être relayé par la jeunesse d'aujourd'hui. "Car il ne sert à rien de se réunir l'espace d'un instant. Il faut que toute la cité s'implique afin que les drames évoqués ce soir ne se reproduisent plus », devait conclure le professeur Freddy Raphaël. Les participants se sont rendus ensuite au cinéma l'Odyssée pour assister en avant-première au documentaire de Raphaël Toledano et Emmanuel Heyd : "Le nom des 86 » DNA, 03 décembre 2014
1er décembre 1944, le Commandant RAPHEL découvre des restes des 86 victimes juives des expérimentations sur l'homme faites par les Nazis [1] Tous les groupes stigmatisés par les Nazis : malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds et malentendants, tous les malades chroniques, assassinés parce qu'impropres à la perpétuation de la race aryenne, improductifs et coûtant cher à la société, sont invités à se joindre à nous. Sont également les bienvenus les représentants des communautés victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne, rwandaise, bosniaque, tsigane, juive). Nous rappellerons le travail effectué par le Cercle Menachem Taffel pour que l'éthique médicale reste historique, actuelle, et serve de socle pour la formation des futurs médecins. Ce travail concerne aussi bien la reconnaissance du passé, dont un des aboutissements a été le Quai Menachem TAFFEL, inauguré officiellement le 12 mai 2011 par le Maire de Strasbourg, que notre implication dans les combats contemporains. Nous poursuivons notre collaboration avec un groupe de chercheurs allemands dont l'objectif est de reconstituer le passé des 100 "malades mentaux » de Hoerdt et de Stephansfeld assassinés le 5 janvier 1944 à Hadamar, pour leur redonner leur dignité et leur place dans l'histoire de l'Humanité. Notre travail pédagogique se poursuit pour essayer de favoriser l'enseignement du contenu, et de l'essence du procès de Nuremberg dans les facultés de sciences et de médecine.
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Vendredi 14 février 2014 : commémoration du massacre de la Saint Valentin (1349) Elle incarne les conditions de la mise à mort des juifs par les nazis au seul fait "qu'ils étaient juifs" ! Elle nous oblige à veiller aujourd'hui sur les groupes ou les individus stigmatisés. Elle nous invite à veiller à la mémoire de nos morts. Or, si les hommes sont égaux, c'est bien devant la mort. Ce qui la rend sacrée. Dans la mort, il n'y a plus de distinction ni de discrimination. Tous les os ont la même couleur. Au-delà de l'appartenance communautaire du Vivant, la mort touche à l'universalité de notre condition humaine. Les bourreaux et les profanateurs ne supportent pas cet invariant .Ils ne supportent pas quelque chose de fondamental qui qualifie notre condition commune. Ils s'en excluent. Ils s'excluent du champ collectif symbolique de l'humanité, comme tous les bourreaux. Exclusion qui ne frappe jamais les victimes malgré l'horreur de leur destin. "Le devoir de mémoire" et plus encore "le devoir de connaissance" sont plus que jamais nécessaires. Ils s'adressent aussi aux bourreaux que la justice des hommes civilisés condamnera mais que nous ne voulons "pas exclure" du champ de l'humanité. Nous rappellerons toujours qu'Auschwitz est la déclinaison de l'alphabet de l'horreur (Du A jusqu'au Z) que l'homme a pu s'infliger à lui-même. Comment comprendre cette haine de soi se focalisant sur un bouc émissaire à la fonction expiatoire ? Nous sommes témoins de la persistance de nombreux actes racistes dans une Europe qui est aussi menacée par la "communautarisation" et la votation de dimanche ,en Suisse, en est la dernière illustration. On se souvient en effet que la ville libre de Strasbourg, indépendante du pouvoir impérial du St Empire des Habsburg , en possession probablement de l'une des toutes premières constitutions écrites , va exterminer, en les brûlant, tous "ses" juifs le 14 février 1349 en les accusant d'être à l'origine de la peste. Le Cercle MENACHEM TAFFEL vous invite à célébrer la mémoire des victimes de ce massacre le vendredi 14 février 2013 à 12H30 en déposant une pierre, Place de la République, lieu du massacre. Nos pensées et nos cœurs seront orientés vers avril prochain où seront commémorés les génocides arménien (avril 1915) ; cambodgien( avril 1975) et rwandais (avril 1994). Georges Yoram Federmann
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Réunion le dimanche 1er décembre 2013 à 10 H devant l'Institut d'Anatomie Normale à l'Hôpital civil avec nos bougies.
Nous inviterons les représentants des communautés victimes des génocides du 20ème siècle (arménienne, rwandaise, bosniaque, cambodgienne, tsigane, juive) ainsi que les groupes stigmatisés par les Nazis : malades mentaux, Témoins de Jéhovah, homosexuels, sourds et malentendants. La thèse de médecine récente (Décembre 2010) du Dr Raphaël TOLEDANO nous donne pour la première fois le nom des 189 Roms sélectionnés à Auschwitz et Birkenau pour servir de sujets d'expérience dans les expérimentations sur le typhus qui eurent lieu au Block 5 du Camp du Struthof, sous la direction du professeur Eugen HAAGEN. Au moins, 36 d'entre eux décédèrent (du fait du transport, de l'internement, de maladies ou des expériences dans la chambre à gaz). Parmi eux on retrouve notamment: La plaque à la mémoire des victimes juives pour laquelle nous nous sommes battus depuis 1992 a été apposée le 11 décembre 2005. Le 1er décembre 2013, plus que jamais, nous associerons dans notre souvenir et notre devoir de connaissance, les victimes juives et roms des bourreaux nazis. |
Faurisson nie aussi la chambre à gaz du Struthof
Cette chambre à gaz, le négationniste Robert Faurisson l'a aussi niée: en mai, il a publié sur son blog internet un article sur ce sujet, le présentant comme une simple "rumeur". En cette période anniversaire, le cercle Menachem Taffel, qui perpétue à Strasbourg la mémoire des victimes juives du professeur Hirt, a décidé de réagir par le biais d'un communiqué, afin de "protester solennellement contre ces déclarations" : "Cette attitude ne fait qu'aiguiser notre volonté d'améliorer notre travail de connaissance et de compréhension des mécanismes d'adhésion à une idéologie totalitaire, afin d'aider les générations actuelles à s'en défendre ", écrit l'association. Le président et créateur du cercle, Georges Federmann dit que le groupe a eu un débat interne pour savoir s'il fallait réagir. "On a finalement décidé de le faire car notre ambition n'est pas le devoir de mémoire, mais le devoir de connaissance : avant de commémorer, nous voulons enseigner et transmettre." Georges Federmann évoque aussi un autre anniversaire : celui de Boris Pahor, ancien interné au Struthof, qui aura 100 ans le 28 août prochain. "Nous conseillons fortement à M. Faurisson de lire son livre témoignage, Pèlerins parmi les ombres…" Source : L'Alsace mardi 13 août 2013 |
La cérémonie de dévoilement de la plaque du Quai Menachem Taffel (victime des expérimentations médicales nazies, 1900 Sedriczow-Pologne - 1943 Struthof) a eu lieu le jeudi 12 mai 2011 à 16 heures. |
21 janvier 2002 - commémoration des victimes à Strasbourg
© Dernières Nouvelles d'Alsace, Lundi 21 Janvier 2002.
Victimes des médecins nazis
La science a servi de prétexte aux médecins nazis du camp de concentration du Struthof pour tuer 86 personnes pendant la seconde guerre mondiale. Le lundi 21 janvier 02 une cérémonie franco-allemande commémorait ces meurtres au cimetière israélite de Cronenbourg. C'est dans le cimetière israélite de Cronenbourg que des habitants de Strasbourg et de Kehl ont choisi de s'interroger sur le meurtre de 86 détenus du camp du Struthof, sous la conduite de médecins allemands. Membres du corps médical, chrétiens ou juifs, ils se sont rassemblés devant la stèle érigée à la mémoire de ces victimes d'une "science au service du mal". Dans leurs discours, tous ont évoqué le rôle joué par August Hirt et Bruno Beger. Durant la seconde guerre mondiale, ces deux médecins ont fait assassiner des juifs prisonniers du Struthof sous prétexte de faire avancer leurs recherches. "De ces corps, ils voulaient extraire une aberration sans nom, la biologie particulière du corps juif, a rappelé le docteur Knebusch, psychiatre à Kehl. Ils ne considéraient pas qu'il s'agissait de meurtres. August Hirt appelait ça "la sauvegarde de documents scientifiques tangibles".
Une plaque commémorative
En tant que médecin, George Federmann, psychiatre à Strasbourg, a tenu à assister à cette cérémonie. "Je ne comprends pas comment des gens dont la vocation était d'honorer le serment d'Hypocrate en sont arrivés à décider de la mort d'individus au prétexte qu'ils étaient juifs ou tziganes", explique-t-il. Comme lui, plusieurs médecins réclament
aujourd'hui qu'une plaque rappelant ces tristes événements soit posée "sur les lieux du crime", à la faculté de Strasbourg. |