Extérieur de la synagogue, donnant sur le boulevard Joffre |
On sait que le temple israélite de Nancy, vaste et élégant, était pour ainsi dire caché aux profanes. Construit suivant les antiques prescriptions ducales on royales, il se trouvait relégué au fond d'une cour et n'avait aucune vue sur l'extérieur.
Le percement d'une nouvelle voie nancéienne, le boulevard Joffre, a permis la construction d'une façade monumentale, vue maintenant de très loin et qui fait l'admiration de tous les Nancéiens.
Ce nouvel aspect du temple israélite de Nancy fait grand honneur au Conseil d'administration de la communauté et à son chef spirituel, le distingué grand rabbin de Nancy, M. Paul Haguenauer.
Notes sur la Synagogue de Nancy
A la suite du percement, par la Ville de Nancy, du boulevard Joffre, la propriété de l'Association cultuelle israélite de Nancy s'est trouvée placée entre deux voies : la rue de l'Equitation dans laquelle existe l'entrée ancienne et le nouveau boulevard où a été fait une seconde entrée.
Le Temple qui se trouvait autrefois, au fond de la propriété et qui était entièrement caché par suite du percement du boulevard, a sa façade principale perpendiculaire à la voie nouvelle et sa façade latérale droite sensiblement parallèle à l'alignement.
L'ancienne façade principale d'un aspect quelconque demandait à être refaite de façon plus riche et plus architecturale, afin d'être digne de l'importante Communauté de Nancy.
Par suite d'habiles négociations menées par Monsieur Simon Behr, président du Conseil d'Administration de l'Association Cultuelle de Nancy, grâce à des échanges de terrains, un parvis a pu être réalisé devant la façade du Temple et une entrée d'honneur réservée sur le te nouveau boulevard.
La nouvelle façade est entièrement dégagée et mise en valeur. Enfin, au moment des cérémonies, les voitures peuvent entrer par le nouveau boulevard et sortir par la rue de l'Équitation.
L'établissement du nouveau projet et la direction des travaux furent confiés à Monsieur Alfred Thomas, Architecte des Hospices Civils de la Ville de Nancy, diplômé par le Gouvernement.
Le problème à résoudre était assez complexe en raison des différentes hauteurs des planchers qu'il n'était pas possibl, de modifier, et de la présence de l'orgue qui est adossé à la façade. D'autre part, il était .indispensable que les travaux puissent être exécutés tout en laissant les services religieux s'effectuer normalement.
Une porte provisoire fut ouverte dans le mur de la façade latérale sur 1a cour et un accès au Temple percé sous l'un des escaliers montant aux tribunes. Une cloison provisoire fut exécutée derrière l'orgue de façon à le protéger des intempéries. L'ancienne façade fut alors démolie, après que le plancher sur lequel reposait l'orgue ait été étançonné.
La nouvelle façade entièrement construite en pierre de taille s'éleva rapidement. Le rez-de-chaussée fut exécuté en pierre de taille dure des carrières d'Euville, et le reste en pierre tendre.
La façade comporte un avant-corps flanqué de deux parties adjacentes. Un perron en pierre dure précède un portique sur lequel s'ouvrent les portes d'entrée du Temple.
Les deux baies extrêmes du portique sont fermées par une balustrade en pierre avec balustres tournés. L'extrémité s'éclaire sur le boulevard par une baie décorée de vitraux artistiques.
La rosace est entourée d'une frise sculptée, portant l'inscription : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Les deux parties situées de part et d'autre de l'avant-corps, sont percées d'une fenêtre garnie de vitraux décoratifs. Ces fenêtres éclairent, l'une, une pièce servant de bibliothèque pour les partitions de musique sacrée, l'autre, un petit salon.
La tribune de l'orgue a été agrandie de façon à augmenter le nombre des places.
L'ensemble des travaux fut confié à l'Entreprise Victor Chaize, de Nancy, qui exécuta de façon très satisfaisante les terrassement, ciment armé, pierre de taille, charpente, menuiserie. Cette firme sut s'entourer de maisons spécialisées, tel que MM. Blouet, pour la serrurerie ; Grancolas pour la sculpture ; Lemoine pour les vitraux ; Charles pour la zinguerie et couverture, et enfin la Maison Gentil & Bourdet, de Billancourt, s'occupa spécialement du carrelage décoratif.
La capitale lorraine s'est ainsi parée d'une œuvre monumentale, qui au point de vue architectural et artistique fait le plus grand honneur à ceux qui l'ont conçue, dirigée et exécutée.
Les vitraux
Le percement d'un nouveau boulevard ayant nécessité la construction d'une nouvelle façade, les fenêtres de celle-ci ainsi qu'une rosace centrale ont été ornées de vitraux par le Maître André Lemoine.
Les vitraux du premier étage ont été traités dans la tradition orientale, c'est-à-dire : par un assemblage de divers polygones colorés constituant un réseau géométrique aux arabesques originales. La note dominante est bleue, couleur propice au recueillement à l'élévation de la pensée vers Dieu. L'effet est très heureux, riche et chatoyant malgré la grande simplicité voulue, selon le désir de Monsieur Behr, qui tout en aspirant à doter son temple d'une façade digne du lieu et de ses coreligionnaires, tenait à se maintenir dans le cadre d'une modestie de bon goût.
Une intéressante innovation a été réalisée dans la création de la rosace. Comme elle n'est pas vue de l'intérieur, étant masquée par les orgues de la tribune et les combles, l'artiste a étudié le moyen d'obtenir un effet décoratif à l'extérieur, puisqu'il ne pouvait utiliser des effets de transparence, comme il est d'usage dans les vitraux.
Pour y parvenir, il a utilisé des émaux opaques, matières vitreuses un peu analogues à celles employées dans l'art céramique ou sur les métaux précieux. Toujours dans une harmonie bleutée rehaussée d'une résille d'or et de points rubis.
La fenêtre du bas qui donne sur le péristyle, traitée dans des tons jaune, orange et ambre, s'harmonise parfaitement avec la mosaïque du sol.
Petit retour en arrière sur la Communauté de Nancy
L'inauguration dimanche prochain de la nouvelle façade du temple de Nancy résume en elle-même l'histoire de la grande communauté nancéienne.
Confiné jusqu'ici dans les vieux quartiers qui environnent la place du Marché, élevé au cœur de l'ancien Ghetto et non loin des vestiges de l'enceinte aujourd'hui disparue du Nancy de Charles IV, le temple était pour ainsi dire resté caché aux non-juifs.
Pendant que la vieille synagogue était abritée au fond d'une cour et derrière les bâtiments d'habitation des fonctionnaires cultuels, les récents agrandissements lui permettent de dresser fièrement vers le ciel, les tables immortelles de Moïse.
Eclatante de blancheur, sa nouvelle façade monumentale éclaire maintenant de sa masse imposante, toute la perspective du nouveau boulevard, dont le percement a permis, en mettant à jour la partie sud de la vieille maison de prières, la majestueuse réalisation actuelle.
Le premier oratoire hébraïque de Nancy remonte à 1747. Mais il est probable qu'il existait auparavant de plus anciennes salles du culte, l'établissement régulier des Juifs à Nancy étant sanctionné dès le 20 janvier 1699 dans un édit du conseil ducal.
D'autres ordonnances suivirent : le 13 août 1720, le 11 juin 1726, le 30 décembre 1728, et le 26 janvier 1753. Ils étaient en fait plutôt destinée à réprimer les soi disant abus commis par nos malheureux coreligionnaires, mais ils consacraient cependant déjà en fait l'existence d'une communauté régulière.
La noble attitude de Berr-Isaac-Berr à la barre de l'Assemblée nationale, le conflit des Juifs nancéiens avec leurs frères de Lunéville et de Sarreguemines, lors de l'établissement des requêtes produites sur le conseil de l'abbé Grégoire, marquent pour les moins avertis, la marche de la Communauté de Nancy vers la Liberté définitive.
La construction de la première synagogue, autorisée par un édit royal, remonte à 1788.
La communauté prend maintenant une importance toujours plus grande, et la maison de Dieu doit être agrandie, une première fois en 1842 et à nouveau en 1861.
Son aménagement intérieur remarquable est doté d'un orgue monumental, conduit depuis 1890 par le même et excellent musicien, M. Munier.
Jusqu'à la loi de séparation, 3 décembre 1905, Nancy était le siège d'un consistoire, rayonnant sur quatre départements, assez curieusement assemblés : la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, l'Aube et l'Yonne.
Les derniers présidents du Consistoire furent MM. Joseph Levylier et Alphonse Fould.
Dans l'ordre rabbinique, on trouve les noms du grand rabbin Baruch Gugenheim de 1832 à 1843, qui fut aussi vice-président du Consistoire de Nancy ; du grand talmudiste Salomon Ullmann, qui ne quittera le grand rabbinat de Nancy en 1854 que pour occuper le siège de grand rabbin de France.
Le curriculum vitae du grand rabbin Haguenauer vaut que nous nous y arrêtions quelque peu.
Sorti du Séminaire en 1897 et avec des notes particulièrement flatteuses, le grand rabbin Paul Haguenauer fut tout d'abord rabbin de Remiremont où il passa, pour ses débuts la dure période de l'affaire Dreyfus.
Mis en goût par les difficultés politiques qu'il avait rencontrées dans la petite sous-préfecture vosgienne, le jeune rabbin demanda volontairement à partir pour l'Algérie. Le poste de Constantine était vacant et avait besoin d'un pasteur éclairé, jeune et énergique. On y envoie le rabbin de Remiremont et c'est pour beaucoup grâce à sa fermeté et à son dévouement que de tragiques événements furent à différentes reprises, évités ou circonscrits. La médaille d'honneur qui orne son bureau de la rue de l'Equitation en reste aujourd'hui l'éclatant témoignage.
C'est à Besançon, dont il était rabbin depuis 1907, que la guerre trouve Paul Haguenauer. Aumônier du 20e corps et au front pendant cinquante mois, il est récompensé de son courage par la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre militaire. Puis il retourne à Besançon jusqu'en 1919.
Nommé ensuite à Nancy, le grand rabbin Haguenauer dut réorganiser et consolider la grande communauté lorraine, bien secouée par la guerre. Il est depuis deux ans officier de la Légion d'honneur. (1)
A côté d'un chef spirituel d'une belle qualité, il fallait un administrateur d'égale valeur. La communauté de Nancy l'a trouvé en Simon Behr, son actuel président du Conseil d'administration. Entouré d'hommes dévoués, compétents et d'une haute honorabilité, M. Simon Behr a pu, malgré la situation actuelle, mener à bien les agrandissements qui vont être inaugurés. Les travaux couverts par une souscription, recueillie uniquement au sein de la Communauté, ont duré six mois.
M. Simon Behr est membre du Consistoire central des Israélites de France, à côté des deux hautes personnalités qui sont avec lui représentants de Nancy : M. Bicard Sée, avocat honoraire au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation, commandeur de la Légion d'honneur ; M. Paul Helbronner, membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur.
La maîtrise du temple, remarquable d'homogénéité, est conduite depuis près de trente ans par l'excellent ministre officiant qu'on entendra dimanche, M. Klein, lequel n'est d'ailleurs que le digne successeur d'officiants dont le souvenir est resté vivace, Moïse Moyse et Nephtalie Kahen.
Il nous plaît à ce propos et pour terminer de dire que si la Communauté de Nancy a eu la main heureuse en choisissant pour président M. Simon Behr, c'est parce que ce dernier avait de qui tenir, puisqu'il était le fils du digne et regretté ministre officiant de la vaillante communauté voisine, Lunéville.
MM. Simon Behr et Paul Haguenauer étaient entourés de MM. le rabbin Sachs, représentant M. le baron de Rothschild, président du Consistoire central ; Bicart-Séé et André Kahn, membres du Consistoire central ; des grands rabbins Berman, de Lille, Léon Lévy, d'Epinal, Netter, de Metz, Pruner, de Besançon ; de l'aumônier militaire Schuhl, de Strasbourg ; des rabbins Champagne, de Belfort, Dreyfuss, de Sarreguemines, Eichisky, de Lunéville, Hirschler, de Mulhouse, Kadouche, de Dijon, Lévy, de Sarrebourg, Marx, de Strasbourg, Rapaport, de Brumath.
On remarquait à leurs côtés la présence de MM. Samuel, président du Consistoire de la Moselle ; Fernand Cahen ; Lévy, juge d'instruction à Metz ; Gaston Israël, Henri Samuel, Georges Lévy, membres du même Consistoire ; Eugène Weill, président de la Communauté de Metz ; Sigwart Bloch, représentant le Consistoire du Bas-Rhin ; Nathan Kahn, président ; Ginsburger, Horvilleur, Julien Lob, Landsmann, membres conseil d'administration de la Communauté de Lunéville ; Fernand Behr, président de la Communauté de Villefranche-sur-Saône ; Caen, président de la Communauté de Blâmont, Franck, secrétaire du Consistoire de la Moselle.
La Communauté de Nancy était groupée en entier autour de son distingué président M. Simon Behr. Citons MM. le Dr. Weiller, président honoraire ; Fould, vice-président ; Gaston Weill, secrétaire ; Paul Lévy-Nathan, trésorier, Henri Dreyfuss, Gerschel, Dr. Louis Job, Georges Mayhis, Sylvain Worms, membres du conseil d'administration.
Il nous est impossible de citer, même en partie, les hautes personnalités nancéiennes qui avaient répondu à l'invitation de MM. Simon Behr et Haguenauer. Disons seulement que les membres les plus représentatifs de la magistrature, de l'armée de l'université, du commerce et de l'industrie, et des diverses associations nancéiennes, étaient présents.
La cérémonie au temple fut réglée de main de maître. Après l'entrée solennelle des autorités et du rabbinat, on entendit le magnifique chœur mixte du temple dans le Psaume 19 (Hachomayim) de Samuel David.
Ce remarquable ensemble se fit apprécier à plusieurs reprises, notamment dans l'entrée et la sortie de sepharim (les rouleaux de la Torah) et dans Min Hametsar de Halévy, dont les soli furent exécutés à la perfection par M. Gorovoye, actuellement attaché au chœur de la synagogue, mais qui se fit déjà entendre avec succès dans plusieurs auditions données à Paris.
Une autre soliste, soprano de grande classe, Mme Cora Epstein, mérita avec l'excellent officiant qu'est toujours M. Klein, les éloges flatteurs qui leur furent décerné, ainsi qu'à M. Munier, organiste du temple depuis quarante-cinq ans, dont les grandes orgues ajoutèrent leurs fracas à la solennité de la cérémonie.
Le discours d'ouverture, prononcé par le M. Simon Behr, fut écouté avec tout le recueillement que méritait ce saisissant raccourci de l'histoire des Juifs nancéiens.
"L'ample portique que nous inaugurons aujourd'hui - expose M. Simon Behr - n'est pas seulement un heureux embellissement de notre temple, c'est aussi une extension décisive, une sorte de symbolique rapprochement que je remercie les hautes notabilités civiles, militaires et religieuses, ici présentes, d'être venues solenniser avec nous."
Dans une langue qui comble d'aise tous les amis des belles lettres, le président de la communauté de Nancy remonte aux origines du bâtiment cultuel et étudie les dispositions restrictives primitivement adoptées :
"C'était pourtant l'époque où, non sans alarmer la vieille orthodoxie rabbinique, le judaïsme occidental, en Angleterre, en France, en Italie, en Suède, dans la partie la plus éclairée de l'Allemagne, sortait de l'isolement où la ténacité des ghettos l'avait longtemps confiné."
Une allusion maintenant aux aménagements successifs d temple.
Tout le discours de M. Behr serait du reste à citer. Là place dont nous disposons, nous en empêche malheureusement.
L'orateur poursuit en rendant hommage à l'appui que lui prête le grand rabbin Haguenauer, en remerciant les fidèles pour leur empressement à répondre à la souscription qui permit l'achèvement des travaux, la municipalité et les pouvoirs publics.
"Nous sommes heureux et fiers de vivre sur le sol béni de la France, de ce noble pays où toutes les religions sont respectées et couvertes de la même protection."
Avant de conclure, M. Behr salue en termes choisis le dévouement du délégué de Nancy, Beer-Isaac-Beer, au Conseil constitué par les Juifs de l'Est pour présenter, en 1790, leurs doléances au l'Assemblée Nationale.
Le bon orateur qu'est M. le grand rabbin Haguenauer devait trouver, avec la haute culture que tout le monde lui reconnaît, des accents et des termes nouveaux pour célébrer l'heureux agrandissement de la chère maison de prières.
Il cite tout d'abord les versets bibliques :
"Car ce n'est pas à un homme qu'il est destiné, ce Palais, mais à notre Dieu, l'Eternel."
En célébrant avec la chaude éloquence qui lui est coutumière, les modifications qui
"placent - dit-il - notre édifice cultuel en bordure d'une voie nouvelle faisant honneur à l'urbanisme lorrain",
le grand rabbin de Nancy conserve son :
"admiration respectueuse aux artisans du temple de 1788".
Le prédicateur trouve des accents élevés pour rappeler le rôle joué dans notre histoire par l'abbé Grégoire, à qui il rend un chaleureux et vibrant hommage.
Le sermon continue, rempli d'intéressantes évocations, fourmillant d'anecdotes, toutes du plus haut intérêt.
Nous assistons à l'institution en Babylone de l'esprit synagogal, suivons nos pères à leur retour dans la Terre promise, et dans leurs luttes tragiques contre les conquérants romains.
L'enseignement qui se dégage de toutes nos prescriptions talmudiques est, lui aussi, passé en revue.
Et M. Paul Haguenauer va conclure :
"La maison de Dieu domine au sein de la Communauté les foyers et la famille, et leur donne avec ses vertus la douceur qui repose et qui console."
Un émouvant appel à la paix des cœurs et des consciences, un hymne puissant à la paix des hommes et des nations, à la paix universelle et c'est fini.
L'ensemble de la cérémonie a produit une forte impression. La sortie se fit au milieu d'une foule énorme, telle que la vaste nef n'en avait point contenue depuis longtemps.
A midi a eu lieu au restaurant Wolf un déjeuner offert par le Conseil d'administration de la Communauté aux délégations extérieures.
Menu parfait, excellemment servi, et qui témoigne du souci de parfait accueil qui présida aux diverses manifestations.
M. Bicart-Séé, membre du Consistoire central, présidait assis entre M. et Mme Simon Behr. Au champagne, le président de la communauté de Nancy salua, en une aimable improvisation, les hautes personnalités présentes, leur souhaitant ainsi qu'aux délégués consistoriaux et des communautés voisines, la bienvenue la plus cordiale. Il lève son verre en leur honneur.
Les fêtes synagogales de Nancy auront un grand retentissement. Elles achèveront d'asseoir la grande communauté lorraine sur les bases de la plus solide et de la plus flatteuse des réputations.
Note :