De la Ville des Roses à la Jérusalem d'Or …
Une "double allégeance"! …
Son service militaire terminé, notamment en Algérie, il quitte le pays natal pour émigrer en Israël (1964)… "Mère des arts, des armes et des lois", la France n'en gardera pas moins à ses yeux , comme à ceux du poète, un statut privilégié. Après son installation à Jérusalem, J. Friedemann occupera un poste de professeur de français aux Lycées Crémieux et René Cassin de L'Alliance Israélite Universelle (1964-1985).
Docteur du Troisième cycle de l'Université de Strasbourg (1974) - avec une thèse sur l'œuvre et la pensée d'Alexandre Weill, contribution à certains aspects ignorés de l'histoire des idées au 19e siècle - il est nommé maître de conférences à l'Université Hébraïque de Jérusalem où, parallèlement à ses fonctions à l'Alliance Israélite, il enseignait déjà depuis 1966.
Mis à part l'intérêt porté aux écrivains de sa province d'origine, il s'est spécialisé dans les domaines afférant à la "littérature de la Shoah" … ainsi que, entre autres, par le canal des œuvres d'Elie Wiesel et Victor Hugo, au "rire et à l'humour" dans les écrits littéraires.
Epoux de Michèle Neher (fille du magistrat Richard Neher) – également professeur au lycée René Cassin – il est père de deux enfants, et grand-père de six petits-enfants.
Joë Friedemann nous a quittés le 7 mars 2022 à Jérusalem, où il a été enterré.