Le cimetière juif de Rosenwiller (1)
par Robert WEYL
Editions Salde, Strasbourg 1988 - Extraits (2)


Préface par Max Warschawski
Grand rabbin du Bas-Rhin


Promenade aérienne au- dessus du cimetière juif de Rosenwiller avec le Kadish
de Rosh Hashana interprété par Jean-Paul Marx - © Michel Rothé 2024
Tombes du Cimetière de Rosenwiller en ligne

A une lieue de Rosheim, célèbre dans le monde juif pour avoir abrité sous les règnes de Maximilien et de Charles Quint, Joseph ben Gershom, dit Josselmann de Rosheim, "Gemeiner Jüdischer Regierer" s'étend Rosenwiller, petit village entouré de champs, de vergers et de vignes. A l'inverse de Rosheim, ville de la Décapole, ce village ne possédait pas de population juive, si l'on excepte la famille du gardien du cimetière (3).

C'est à la sortie du village que s'étend le plus ancien et un des plus grands cimetières juifs d'Alsace, avec Jungholtz pour la haute Alsace et Ettendorf aux environs de Hochfelden. Le cimetière de Rosenwiller évoque par ses stèles les plus anciennes le judaïsme d'Alsace du 18ème siècle, mais c'est bien antérieurement au 18ème siècle que le cimetière fut ouvert. Une étendue immense dépourvue de stèles se trouve envahie par la végétation, véritable forêt d'arbustes s'élargissant d'année en année. Un document du 18ème siècle nous apprend que c'est depuis le 14ème siècle que nos ancêtres enterraient leurs morts dans cette terre, non loin de l'endroit où l'équarisseur enfouissait ses charognes.

Y eut-il des pierres tombales antérieurement au 18ème siècle ? Il n'y a pas de réponse à cette question. Il est possible que l'on éleva sur les tombes des stèles en bois, matériau que le temps eut vite fait de ronger. A l'époque de la Terreur, le cimetière fut dévasté et il est possible que les stèles plus anciennes disparurent à ce moment. Quant aux registres du cimetière, ils furent détruits au cours de la dernière guerre. Seule subsiste une copie faite en 1936, mais qui ne remonte pas au-delà de 1753.

Cimetière situé au centre du judaïsme de Basse Alsace, Rosenwiller servit de nécropole à une vingtaine de communautés. C'est aussi là que furent enterrés les rabbins des terres du Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace siégeant à Niedernai, et les Rabbins des possessions de l'Evêché de Strasbourg siégeant à Mutzig. Les Préposés généraux de la Nation juive en Alsace reposent pour la plupart ici, Aaron Mayer de Mutzig, Jacob Baruch Weyl d'Obernai, Lehmann Netter de Rosheim et Cerf Berr.

Le premier, Moïse Ginsburger s'est intéressé à ce cimetière et lui a consacré une étude dans le périodique qu'il avait créé : Souvenir et Science.

C'est à Robert Weyl que nous devons le présent ouvrage. Durant des années il a parcouru le cimetière, serpette et bloc-notes en mains déchiffrant les épitaphes, relevant les noms des personnalités les plus célèbres, faisant fixer par le photographe des centaines d'inscriptions. Parmi ces centaines d'images, Robert Weyl a dû limiter son choix à cinquante. Il a réuni celles qui lui paraissaient les plus significatives en un document historique, ô combien précieux. Cet ouvrage est aussi un geste émouvant de piété filiale d'un juif d'Alsace pour les générations de ses ancêtres qui reposent dans ce cimetière. Robert Weyl, Secrétaire général de la Société d'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine, nous apporte là une belle contribution qui s'ajoute aux nombreuses publications que nous lui devons depuis plus de vingt ans.

Nous voulons exprimer le souhait que ce volume ne soit que le premier d'une série qui nous fera mieux connaître les richesses de notre patrimoine et rattacher nos communautés d'aujourd'hui à un passé trop peu connu, et pourtant si riche en générosité et en ferveur.

Le cimetière juif de Rosenwiller
Robert Weyl

Introduction

Robert Weyl et sa fille Martine au cimetière de Rosenwiller
Cet ouvrage est avant tout un document, une description du cimetière de Rosenwiller, tel qu'on peut le voir en 1986. Celui que nos petits-enfants visiteront dans cinquante ans ne sera plus le même. La dégradation des stèles se poursuit et même s'accélère, de nombreuses stèles sont déjà perdues, d'autres sont à la limite de la lisibilité.

Conserver par l'image des stèles dont la destruction est certaine, montrer aux personnes qui ne le connaissent pas un des aspects d'un patrimoine à la fois juif et alsacien, aider les personnes qui connaissent le cimetière à identifier un certain nombre de stèles, servir en quelque sorte de guide, voilà le premier objet de ce livre.

Je voudrais aussi que cet ouvrage fasse revivre en notre mémoire ces hommes et ces femmes qui peuplaient nos villages d'Alsace aux 18ème et 19ème siècles.

Je souhaite enfin qu'il remplace ce cours d'épigraphie juive que j'aurais moi-même aimé suivre, et que je voulus créer il y a plus de dix ans. J'ai moi-même acquis mes premières connaissances en travaillant sur les transcriptions de Julius Euting. Les photographies (1), au demeurant fort belles, sont accompagnées de leur transcription en une écriture claire, les fameux roshé tevot, les abréviations, sont souvent développés. Les transcriptions sont accompagnées d'une traduction française et allemande. Cette traduction est critiquable, mais toutes le sont, soit que la recherche d'un langage pur et élégant éloigne du texte, soit qu'une trop grande fidélité ne donne naissance à un texte maladroit. Lorsque le lecteur aura acquis une certaine habitude, il pourra aller sur le terrain. Il arrivera très vite à dater une stèle et à identifier son propriétaire.

Comme on le verra, la lecture des épitaphes n'est pas toujours évidente, les sculpteurs ne faisant aucune différence entre les lettres , ‘Het et Tav, entre Dalet et Resh, entre Bet et Kaf. L'altération de la pierre apporte une difficulté supplémentaire.

J'ai été, à plusieurs reprises, heureux de pouvoir reconstituer intégralement des inscriptions gravement endommagées et pratiquement perdues, par recoupement avec des documents d'archives. Certaines stèles furent difficiles à déchiffrer et à interpréter en particulier celle du rabbin Israël Durckheim, celle de son fils Michel, celle de Hirsch David de Rosheim. Il eut été facile de les laisser de côté et de les remplacer par des stèles de lecture plus facile, me mettant ainsi à l'abri des critiques qui ne manqueront pas de s'exercer. Je ne l'ai pas fait parce que ces stèles me paraissaient particulièrement intéressantes. Les deux cents stèles que nous avons photographiées et étudiées méritaient toutes d'être publiées. J'ai dû faire un choix, privilégiant naturellement les stèles des rabbins et des personnes ayant joué un rôle dans la Province, sans pour autant oublier les plus humbles, afin de présenter une image équilibrée de ce cimetière (2).

Il serait souhaitable qu'un certain nombre de stèles soient conservées sous forme de moulage dans un musée des monuments juifs d'Alsace encore à créer. On y présenterait des maquettes de synagogues, de bains, des copies de stèles. La synagogue de Mutzig, qui date du 18ème siècle ou la toute proche synagogue de Rosheim, seraient idéales pour être aménagées en musée.

Il reste encore des stèles à dégager du sol et à photographier, mais il est dit dans le Traité Abot (2:21) : "Tu n'es pas obligé d'achever l'ouvrage, mais tu n'es pas libre de t'y soustraire".

Historique

Le cimetière juif de Rosenwiller existait déjà en 1366 comme l'atteste une charte de l'empereur Charles IV roi des Romains du mercredi après l'Exaltation de la Sainte Croix 1366 autorisant le magistrat et les bourgeois de Rosheim d'établir statuts, ordonnances et impôts, ainsi qu'un extrait des Droits et Privilèges de la ville de Rosheim de l'année 1366 contenant un état des droits de péages payés pour les corps des Juifs morts passant par la banlieue de la ville (A.D.B.R. H 1250 ). Le cimetière fut accordé aux Juifs entre 1349, l'année qui vit la fin des grandes communautés urbaines juives, Strasbourg, Colmar, et leur dispersion dans les petites agglomérations qui voulaient bien les admettre, et l'année 1366 où la présence de ce cimetière est attestée pour la première fois. Le terrain dépendait du bailli épiscopal de Dachstein qui percevait un droit d'inhumation. Le droit d'inhumation et le droit de péage se montaient chacun à 10 Schillings pour un adulte et la moitié pour un enfant (Rosheim Arch. Comm. CC50 et A.D.B.R. IB 718).

A son origine, le cimetière se présentait sous l'aspect d'un terrain inculte, que nulle clôture ne protégeait. Aucune stèle en pierre ne marquait les tombes, car on les volait. L'emplacement était marqué d'une simple planchette de bois gravée au nom du défunt.

Après les massacres de l'année 1349, la population juive d'Alsace se trouva réduite à moins de cent familles pour toute l'Alsace de sorte que le nombre annuel d'inhumations à Rosenwiller devait pouvoir se compter sur les doigts d'une main, et le bout de terre mis à la disposition des Juifs fut suffisant durant des siècles. Entre 1656 et 1691 on enregistra 87 inhumations, soit moins de trois décès par an. La nécessité d'agrandir le cimetière ne s'imposa que vers le milieu du 18ème siècle. On a calculé qu'en 1752 environ 900 tombes avaient été creusées. Le rythme des inhumations avait passé à 30 par an. En 1747, Aaron Mayer de Mutzig, Préposé général de la Nation juive en Alsace et administrateur du cimetière acheta, avec l'accord du Bailli épiscopal de Dachstein un quart de journal à un bourgeois de Rosenwiller. Le champ jouxtait le cimetière au lieu dit "im Spiess". En 1729 une première clôture en planches avait été dressée. Aaron Mayer profita de l'agrandissement pour remplacer la clôture de bois par un mur de pierre, avec une porte fermant à clé. A l'abri de ce mur on commença à ériger les premières stèles en pierre. Il est bon de signaler qu'au cimetière d'Ettendorf, village impérial, les Juifs élevaient des stèles en pierre depuis des siècles sans que nul n'en prit ombrage. Mais à Rosenwiller ce mur et ces stèles suscitèrent colère et indignation auprès de la population locale. Les prévôts s'adressèrent à l'Intendant d'Alsace dans le but d'obtenir la démolition du mur et l'interdiction d'élever des stèles de pierre. Mais depuis que quelques-uns de leurs dirigeants s'étaient imposés comme fournisseurs des armées royales, le statut des Juifs d'Alsace n'était plus tout-à-fait le même. L'administrateur du cimetière, Aaron. Mayer de Mutzig était personnellement en relation avec le comte d'Argenson, ministre de la Guerre, et la plainte des prévôts de Rosenwiller n'avait aucune chance d'aboutir.

La population juive d'Alsace était en augmentation continue, et l'on dressa la liste des villes, bourgs et villages qui relevaient de Rosenwiller, chaque nouveau marié étant appelé à verser sa cotisation : Barr, Duppigheim, Duttlenheim, Kolbsheim, Krautergersheim, Kuttolsheim, Lingolsheim, Mutzig, Niedernai, Obernai, Oberschaeffolsheim, Osthoffen, Ottrott, Rosheim, Schirmeck, Stotzheim, Soultz, Walff et Zellwiller.

En 1763 un nouvel agrandissement fut décidé. La partie occidentale du mur de clôture de 1747 qui se trouvait à l'emplacement de la rangée des tombes d'enfants derrière la rangée des tombes de rabbins, fut abattue et reconstruite plus à l'ouest. La petite maison qui occupait l'angle nord-ouest et qui servait à la toilette des morts fut elle aussi démolie et reconstruite plus loin. L'emplacement récupéré fut réservé aux sépultures des rabbins.

Le 24 novembre 1793, le commissaire Nicolas Oberlin, accompagné des représentants de la municipalité de Rosenwiller ainsi que deux hommes à cheval (Reiter dans le texte, peut-être des gendarmes), se rendit au cimetière juif. Là, ayant constaté que les "symboles religieux" n'avaient pas été effacés des stèles funéraires, il les fit détruire.

Le coût de l'opération se monta à 308 livres. (Archives communales de Rosenwiller, citées par l'abbé Joseph Schahl dans Chronik von Rosenwiller). Les habitants de Rosenwiller se servirent du cimetière comme d'une carrière de pierres. En 1906 le rabbin Armand Bloch retira des murs d'une maison détruite par le feu de nombreux fragments de stèles funéraires juives, et l'on montre encore aujourd'hui, au mur pignon d'une maison de la rue des Ecoles un important fragment sur lequel on peut lire "décédée et enterrée le 27 Iyar". Il est juste d'observer que ces manifestations d'intolérance n'épargnaient pas toujours les autres cultes. Ainsi, selon le chroniqueur, le 14 décembre 1793 le procureur se présenta devant le Conseil de la Commune de Rouffach pour l'informer "qu'en exécution de l'arrêté du département du Haut-Rhin du 6 du présent mois (frimaire) il a fait disparaître de sur le lieu destiné à la sépulture des morts les monuments choquants, inventés par superstition propagée par l'orgueil et qui blessaient l'œil de l'homme libre". On signale des destructions de stèles à Colmar en septembre 1792, à Ribeauvillé en décembre de la même année.

Sous prétexte d'égalité, on avait interdit aux juifs d'avoir leur cimetière particulier, et des femmes furent condamnées "pour avoir enterré leurs maris dans le cimetière israélite et pour avoir enfreint de la sorte les lois de l'égalité". En 1794, le bureau du bien public interdit le transfert de corps depuis Durmenach, Niederhagenthal et Buschwiller à Hegenheim. Les Juifs furent contraints d'acheter un bout de terre en bordure du cimetière chrétien pour y enterrer leurs morts. Ce fut le cas à Kembs et à Uffheim. Le 17 juin 1794 une circulaire de l'administration du département du Bas-Rhin signale "qu'on vient d'arrêter à Rosheim le cadavre de l'un d'eux, domicilié à Strasbourg, qu'on transportait à Rosenwiller pour y être enterré selon les imbéciles lois du rabbinisme". Il s'agissait d'un Juif de Kolbsheim, mort à Strasbourg. Quant aux funérailles de Cerf Berr, le 8 décembre 1793, elles furent clandestines.

Le cimetière se remit très mal de ses blessures. La plupart des stèles importantes avait été brisée, et les grandes familles juives d'Alsace, celles sur lesquelles on pouvait compter lorsqu'il s'agissait de payer, étaient ruinées par la Révolution, notamment les descendants de Jacob Baruch Weyl d'Obernai, des frères Lehmann et Lippmann Netter de Rosheim, d'Aaron Mayer de Mutzig, de Samuel Lévy de Balbronn. Quelques rares familles firent refaire les stèles de leurs proches. Durant la première partie du 19ème siècle l'administration eut les plus grandes difficultés à assurer l'entretien du cimetière. Ce fut Nephtali Cerf Bloch de Duttlenheim, qui se trouvait à la tête de l'industrie sucrière à la suite du blocus continental, qui donna une impulsion nouvelle à l'administration du cimetière. Il fut non seulement généreux mais se révéla être un administrateur rigoureux. On lui doit le Règlement de 1868, règlement imprimé en langue allemande mais avec des caractères hébraïques.

La quasi disparition des communautés rurales juives, jadis florissantes, au profit de Strasbourg créa un nouveau problème. Les inhumations se firent de plus en plus rares et Rosenwiller devint d'année en année davantage un cimetière historique dont l'entretien est à la charge du Consistoire. Le 27 février 1979 un arrêté ministériel a inscrit la partie ancienne du cimetière à l'Inventaire des Sites (4).

La frontière entre partie ancienne et moderne est constituée par le chemin menant du portail moderne à la petite maison. La partie moderne commence avec des tombes de 1882. Dans cette partie la disparité des formes et des matières, l'obélisque voisinant la dalle couchée, le grès, le marbre blanc ou le granit noir, créent une disharmonie à laquelle on pourrait remédier en replantant des arbustes de place en place.

Entretien du cimetière

Si le cimetière offre l'aspect d'un cimetière abandonné, envahi par une végétation exubérante, ceci résulte de la volonté manifestée par les administrateurs qui, sous la présidence de Zwi Hirsch, fils de Simon Bloch de Duttlenheim, élaborèrent les Statuts de 1868. Nous lisons dans l'article 12 de ces statuts :

Es ist einem durchaus untersagt kein Vieh zum weiden in das innere des Begräbni βes zu lassen, kein Gras abzuschneiden, kein Baum, Hecke und dergleichen zu beschädigen oder abzuhauen. "Il est strictement interdit d'introduire, pour les faire paître, des animaux à l'intérieur du cimetière, de tondre l'herbe, d'endommager ou d'abattre les arbres, les haies, etc…".

Ces statuts ne furent plus respectés par les administrateurs de notre temps qui tentèrent, heureusement sans résultat, sauf sur la partie moderne, un désherbage systématique. Le désherbage à l'aide de produits chimiques est efficace s'il est poursuivi plusieurs années consécutives. On a vite constaté que la destruction des racines entraîne la chute des stèles qui sont maintenues en place par ces racines. D'autre part, la végétation absorbe d'énormes quantités d'eau de pluie, qui, sans elle, ravinerait le sol et contribuerait à la chute des stèles. Si l'on devait se décider à désherber radicalement, il faudrait prévoir un service d'entretien permanent extrêmement coûteux, chargé de redresser les stèles tombées et de réparer les stèles brisées. Une solution moyenne consisterait à désherber manuellement, tout au moins les chemins. La végétation garantit une relative conservation des stèles contre les atteintes naturelles et contre les vandales. Elle fait le charme de ce cimetière où la pierre de nos Vosges s'associe dans une admirable harmonie à une nature généreuse et exubérante, et fait de ce lieu sacré un endroit qui incite au recueillement et à la méditation (5).

Le chapitre suivant de l'ouvrage se trouve dans notre rubrique "Cimetières"

Biographies

Bibliographie

Notes

  1. La totalité du cimetière de Rosenwiller a été photographiée par l'Inventaire général des Monuments et des Richesses artistiques de la France. Les centaines de photos réalisées furent transmises à Robert Weyl qui entreprit de les déchiffrer. L'ensemble du dossier réalisé a été déposé à l'Inventaire des Monuments Historiques. C'est un travail d'autant plus important que la dégradation des stèles en rendra leur lecture de plus en plus difficile avec le temps.    Retour au texte.
  2. On trouvera dans l'ouvrage : le détail de chaque stèle, avec sa photo, le texte hébraïque correspondant écrit de la main de l'auteur, avec sa traduction en français et en allemand, ainsi que son emplacement précis sur un plan détaillé du cimetière.    Retour au texte.
  3. Moïse Ginsburger , dans son article, signale l'existence d'une population juive à Rosenwiller jusqu'au 18ème siècle (note de la Rédaction).    Retour au texte.
  4. En février 1979, Robert Weyl avait réussi à obtenir l'inscription de la partie ancienne du cimetière à l'Inventaire des Sites.
    Le 18 octobre 1995, la Commission régionale du patrimoine historique, archéologique et ethnologique ( CO.RE.P.H.A.E ) chargée d'émettre un avis sur les propositions de classement au titre des monuments historiques et d'inscription sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historique se réunissait pour examiner le dossier de protection concernant le cimetière de Rosenwiller à la demande de Robert Weyl. La demande fut acceptée et le cimetière fut classé parmi les Monuments Historiques dans sa totalité.    Retour au texte.
  5. Pour maintenir les stèles, une solution avait été retenue. Faire brouter des chèvres dans la partie ancienne du cimetière. Celles-ci s'attaquent aux mauvaises herbes et aux ronces tout en laissant en place les racines qui soutiennent les tombes. Mais en 2010, l'utilisation des chèvres a été supprimée et un désherbage radical a été entreprit, laissant les stèles totalement dégagées.    Retour au texte.
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